Ils condamnent la marchandisation des savoirs opérée par l’ensemble des réformes actuelles et dénoncent la vaste démolition de l’enseignement public entreprise par M. Darcos et Mme Pécresse, de la maternelle à l’université.
Ils appellent à la radicalisation du mouvement et s’inscrivent dans un cadre global de contestation des politiques absurdes et unilatérales qui leur sont imposées et ce tant que les revendications suivantes n’auront pas obtenu entière satisfaction :
l’abrogation de la loi « LRU »
le retrait des réformes de la formation des maîtres et du statut des enseignants-chercheurs
l’abandon du projet de contrat doctoral unique
la restitution des postes et la résorption intégrale de la précarité
Ils ne tolèrent ni le démantèlement des organismes publics de recherche, ni les inégalités croissantes nées d’un désengagement de l’Etat des structures d’aide sociale telles que les CROUS. De plus les étudiants condamnent l’atteinte à la laïcité inhérente à l’accord VATICAN-KOUCHNER.
Face au mutisme affiché par le gouvernement, l’Assemblée Générale, s’est prononcée par une large majorité en faveur d’un blocage ferme et renouvelable de l’université dès le mardi 24 février sur le site Tréfilerie.
La communauté universitaire n’aura de cesse de durcir ses modes d’action tant que le gouvernement continuera sa politique du mépris.
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