Dans cette série de présentations de l’extrême-droite locale nous nous sommes peut être trop attardé•e•s sur ce qui la définit pour beaucoup de monde : son racisme, son autoritarisme, sa haine de l’étranger•e.
Mais si les partis que nous vous présentons adhèrent tous ou presque aux idées mentionnées, nombre d’entre eux sont aussi sexistes, LGBTQI+phobes, anti-écologistes. Ils sont également contre le progrès social et ont toujours joué le rôle de porte de sortie pour la classe capitaliste lorsque la colère des exploité•e•s devenait incontrôlable, conformément au modèle de la démocratie bourgeoise.
Zemmour en particulier, en tant que face médiatique des tendances réactionnaires et fascistes de l’extrême-droite française, ne cache pas sa misogynie et affirme activement le bien-fondé de la domination patriarcale : « le pouvoir doit rester dans la main des hommes sinon il se dilapide » ; « le besoin des hommes est de dominer pour se rassurer sexuellement » ; « leur sexualité repose sur la violence ». Pour rappel, le non-candidat est accusé par une élue, des journalistes et une maquilleuse de plateau de harcèlement et de violences sexuelles.
Il présente systématiquement la lutte pour l’émancipation des personnes LGBTQI+ comme une soumission à une minorité capricieuse et idéologisée : « c’est une mode criminelle », notamment à propos des mesures d’accueil des enfants trans dans l’éducation nationale. Il est le seul à prévoir de revenir sur le mariage pour tous•tes : « le mariage homosexuel est une erreur ». Enfin, il considère le nazisme comme seulement « un peu raide, un peu intolérant » et nie l’existence de faits admis par l’ensemble des historien•ne•s quand il réhabilite Pétain en sauveur des juif•ve•s de France.
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