Le juge a qualifié les faits que nous connaissons bien et que plus personne ne conteste :
une perquisiton injustifiée transformée subitement en carnage,
les 93 arrestations sur la base de preuves falsifiées
une série de mystifications pour couvrir les responsabilités.
Souhaitons qu’en vue du procès qui commencera le 6 avril 2005, les inculpés se décident enfin à se démettre de leurs fonctions - pour certains très haut placés dans les institutions- afin d’éviter d’influer sur le déroulement du procès par des positions de pouvoir et des rôles institutionnels de premier plan.
Souvenons nous qu’il y a trois ans et demi, malgré une reconstitution des faits désormais consolidée, personne au sommet de la police et de l’Etat n’a jugé opportun de reconnaître que, dans la nuit du 21 juillet, furent violéees les règles les plus élémentaires de l’Etat de droit.
Personne n’a jamais fait d’excuses aux 93 personnes dont beaucoup portent encore les stigmates physiques et moraux des exactions subies cette nuit-là . Personne encore ne nous a garanti que des évènements semblables ne se répéteront pas.
Gênes 13 décembre 2004
COMITE « VERITA’ E GIUSTIZIA PER GENOVA »
info chez veritagiustizia.it
/ Source/auteur : http://www.veritagiustizia.it
(Traduction de l’italien, Franca, HNS-info)
http://www.hns-info.net/article.php...
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