voir l’article/1 de Pottwall :
Cette loi sexiste, raciste et xénophobe a été adoptée par le parlement le 14.09.10, validée le 16 par le conseil constitutionnel annonçant que « les pratiques de dissimulation du visage dans l’espace public, auparavant quasi inexistantes, peuvent constituer un danger pour la sécurité publique et méconnaissent les exigences minimales de la vie en société. »
Puis à françois fillon, 1er ministre, de commenter que : « c’est une décision importante pour les valeurs de la république ».
Les seuls lieux autorisés aux femmes portant la Burqa seront les lieux de culte « pour respecter la liberté religieuse ».
sic
Malgré de nombreux éclairages face à cette connerie gouvernementale (http://lmsi.net/577-deputes-et-367-burqas-ou-est), malgré une mobilisation en résistance à cette nouvelle stigmatisation (http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1063&var_recherche=burqa)... une nouvelle loi sexiste, raciste et xénophobe est passée, mine de rien.
Parce que c’est bien connu que les minorités ne sont rien d’importants, que leurs paroles n’ont pas de valeurs et qu’on les efface du paysage, en silence.
"Et donc ?
Une loi sur un vêtement [a été] votée. Une loi républicaine pour bannir un vêtement de l’espace public (comme en Arabie Saoudite !). Certes, l’enjeu de cette loi ne porte pas sur la manière de se vêtir. Elle s’inscrit plus particulièrement dans le cadre de la mise au ban de l’islam et de ses diverses expressions. Pour l’heure, c’est une autre dimension du débat qui m’interpelle : celle de l’européocentrisme vestimentaire et de son arrogance.
Personne n’a jamais interdit la cravate et le pantalon dans l’Empire. Quels indigènes pouvaient s’opposer à la pénétration des vêtements coloniaux ?
Comment pouvaient-ils résister à l’abandon des vêtements traditionnels ?
Comment empêcher la terrible concurrence du vêtement civilisé ? En un mot du vêtement ?
Le burnous, le pagne ? Qui les aura défendus ?
Combien se sont étonnés de l’adoption et de la généralisation des canons vestimentaires occidentaux dans l’ensemble des continents africains, asiatiques et du monde arabo-musulmans ? Combien pour saisir l’ampleur du dommage culturel que cela représente. Combien d’âmes pour s’émouvoir du traumatisme identitaire signifié par l’abandon des traditions vestimentaires, souvent centenaires, parfois millénaires ? Qui en connaît la valeur ?
Nous ?
Pas vraiment. Mais ça viendra peut-être."
extrait de Burqa : une partie qui se joue à deux par Houria Bouteldja :
http://www.indigenes-republique.fr/...
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