Actuellement, plus de 500 personnes (SDF, demandeurs d’asile, personnes en grande précarité…) dont des femmes et des enfants, répertoriées par le 115, sont sans solution d’hébergement.
Malgré un budget national en augmentation cette année et les déclarations récentes de Cécile Duflot sur le sujet, la Loire ne reconduit pas les différents dispositifs mis en place les hivers précédents.
Les professionnel-le-s de l’urgence sociale sont très inquiet-e-s et n’accepteront pas de débuter « ce plan froid » avec un dispositif d’accueil d’urgence déjà complètement embolisé et saturé.
Illes s’insurgent et dénoncent fermement l’impossibilité d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions.
La période hivernale, du 1er novembre au 31 mars, est l’occasion pour les travailleur-euse-s sociaux de repérer et d’entrer en lien avec les personnes à la rue et d’amorcer un travail et un suivi pouvant les conduire vers une insertion durable.
Le lien construit avec ce public, depuis de nombreuses années, évite la dégradation physique et psychique de ces personnes qui peut être source d’incivilités et les amener à développer leurs solutions de fortune pouvant générer une cohabitation difficile avec la population...
Tou-te-s les citoyen-ne-s sont donc concerné-e-s par l’absence de solution adaptée aux plus démuni-e-s à l’approche de l’hiver.
Nous comptons sur votre présence,
Le collectif des travailleurs sociaux de l’urgence sociale
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