Il est révolu depuis belle lurette le temps où les militants socialistes descendaient dans la rue pour défendre les immigrés en situation irrégulière. Quelque soit la place de leurs sièges dans les assemblées représentatives (Sénat, Assemblée Nationale, Conseils Généraux ...), encore à gauche, on sait que cela ne veut rien dire.
Il est révolu le temps où nous considérions que ce parti dit de gauche est en fait libéral de droite, à l’image de ses principaux dirigeants comme Fabius, Strauss-Kahn, Hollande ...
Il est arrivé ce temps où nous pouvons considérer que ce parti de salauds est en faite un parti d’extrême droite, à l’image du cet ancien président nommé Mitterand, l’un des instigateurs principaux du génocide ethnique au Rwanda, à l’image de ces Lois sur la Sécurité Quotidienne (LSQ), et réactualisées ensuite par l’UMP sous le nom de Lois sur la Sécurité Intérieure (LSI), qui sont en fait une préoccupation de l’extrême droite. Le Pen n’aurait pas mieux fait !
Mais voilà que ça continue, alors on en vient à se demander si dans quelques années, les militants de ce « Parti de Salauds » ne vont pas rajouter un N entre le P et le S de leurs sigles.
Bref, jugez-en par vous même :
Ramon - St Etienne le 26 janvier 2005.
Des militants du Parti Socialiste gazent et expulsent des sans-papiers :
L’occupation des locaux de la fédération départementale du Parti Socialiste par les militants du 9e collectif des sans-papiers aura duré une semaine.
Mardi 18 janvier vers 20 heures, les forces de police avec la collaboration de militants socialistes faisaient évacuer manu militari les sans-papiers et leurs soutiens. Behija Ben Kouka, représentante du collectif raconte. « J’étais dans le couloir de l’entrée quand j’ai été gazée par des gens du PS. Je me suis évanouie le long de la porte. Puis la police est arrivée. Nous avons été traités d’une telle manière... Je suis scandalisée ! Les enfants pleuraient. Je suis vraiment déçue de l’attitude du PS qui est allé jusqu’à porter plainte contre des sans-papiers. C’est une honte ! »
En effet, non contents de faire intervenir le forces, les socialistes présents ont dénoncé un à un les occupants, sans-papiers et militants venus les soutenir. Parmi eux des membres d’AC (Agir ensemble contre le chômage) et un militant de la CNT, adhérent du groupe FA de Montreuil.
Après plusieurs de garde à vue au commissariat des Lilas, quatre sans-papiers étaient déférés devant le tribunal de Bobigny, samedi 22 janvier. Ils risquent une autre expulsion, celle du territoire ! Le 9e collectif, dont les actions médiatiques précédentes, notamment l’occupation de la permanence de Sarkozy à Neuilly, avaient eu le mérite de réveiller les consciences et les solidarités, ne s’attendait certainement pas à être reçu d’une telle manière dans le fief de l’ancien ministre socialiste de la Ville, Claude Bartolomé ...
Groupe de Montreuil de la Fédération Anarchiste.
(source : Monde Libertaire n°1383, du 27 janvier au 2 février 2005)
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