Au programme :
- Un film court présentant la lutte en cours contre l’enfouissement des déchets nucléaires (35 minutes) ;
- Suivi d’un autre documentaire Nucléaire : la fin d’un mythe qui nous rappelle comment la France, par choix politique, s’est rendue totalement dépendante du nucléaire jusqu’à se mettre dans une dangereuse impasse… (54 minutes) ;
- Les projections seront suivies ou intercalées de temps d’échange avec l’équipe de l’Atomik Tour pendant lesquels la participation est ouverte à tou·tes.
On a parfois tendance à l’oublier, mais Saint-Étienne est la grande ville française la plus proche d’une centrale nucléaire : Saint-Alban-les-eaux se situe à moins de 25km des limites de la ville. Le plan particulier d’intervention (PPI) est depuis peu limité à 20 kilomètres autour des installations nucléaires, c’est dans ce périmètre que l’on fournit aux riverains notamment des pastilles d’iode nécessaires pour saturer la thyroïde en cas d’accident nucléaire. Alors que le Gier vient tout juste d’entrer dans ce périmètre (Saint-Chamond et Rive-de-Gier notamment), la métropole stéphanoise en est exclue. Pourtant en cas d’accident nucléaire grave à Saint-Alban, force est de constater que Sainté pourrait bien être aux premières loges des retombées radioactives…
La Loire est par ailleurs un département qui porte encore les cicatrices de plusieurs mines d’uranium dans le Nord du département (Saint-Priest-la-Prugne) où Areva/Orano entasse les résidus miniers d’exploitation – des millions de tonnes de déchets radioactifs immergés dans un lac artificiel qui contamine déjà les cours d’eaux.
Et si on en parlait ?
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