Dans la presse mainstream personne ne s’émeut de voir des gens habillés comme des nazis et revendiquer la supériorité « d’une race » dans les rues des USA. Le fait qu’ils manifestent leurs opinions de suprématistes blancs en étant armés dans les rues, nous est même parfois présenté par une partie de la presse comme une réaction défensive face au chaos racial et social nord-américain. On ne compte plus le nombre de reportages complaisants fait par les médias sur les milices patriotiques nord-américaines, ou sur ces groupes de vigilants américains, symbole de « la liberté d’expression » de la plus puissante démocratie du monde.
Chaque dénonciation de la violence de ces groupes est toujours modérée par un « il est vrai que » qui reprend les poncifs de l’extrême droite sur le déclin économique des blancs américains et sur les fables de l’Amérique éternelle submergée par les latinos, les blacks et maintenant les musulmans.
Alors évidement, quand un véhicule fonce dans cortège pour tuer des manifestants antiracistes, puis recule écrasant sciemment les victimes de son passage dans foule. Dans la presse ça donne un pudique on ne connaît pas trop les motivations du conducteur".
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