Les opposants à l’A45 appellent à la mobilisation, ce Jeudi 15 Décembre , devant le siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes dont les conseillers devront accepter ou refuser le budget primitif qui comporte la subvention de 131 M€ à verser à Vinci.
RDV le 15 décembre à 9h30 à LYON, devant l’Hôtel de Région Montrochet, esplanade François Mitterrand, pour une dégustation des produits locaux menacés.
Les opposants à l’A45 appellent aussi à la mobilisation, ce Vendredi 16 Décembre, devant le siège du Conseil Départemental de la Loire, dont les élus devront eux aussi voter la première ligne du budget de 11 M €, en premier versement de la subvention pour Vinci.
RDV à 10h, à SAINT-ETIENNE, place Jean Jaurès côté Marengo, pour une dégustation des produits locaux menacés.
Si l’A45 est construite, elle passera en grande partie sur le plateau Mornantais, côté Loire et Rhône, et elle ferait ainsi disparaître des terres agricoles et des emplois liés aux fermes d’où viennent tant de produits de terroir et de qualité.
L’A45 modifierait les paysages vallonnés qui font le plaisir des habitants des coteaux et des promeneurs qui viennent pour randonner sur ces chemins paisibles dont certains seraient coupés.
L’A45 mettrait aussi en péril un territoire considéré comme un point chaud de biodiversité avec de nombreuses espèces sensibles. Au total, 500 hectares disparaîtraient de manière irréversible sous le goudron.
La coordination des opposant-e-s à l’A45 appellent les élu-e-s, les citoyens et les citoyennes à s’opposer fermement à ce projet destructeur et inutile !
Voter pour la construction de l’A45, c’est :affecter l’argent public à des intérêts privés,mettre en péril un territoire, en encourageant la destruction de 500 ha de terres agricoles.
Concrètement ce sont 375 exploitations concernées et un grand nombre d’emplois directement ou indirectement liés à l’agriculture de proximité qui seront supprimés.
Ce projet entraînerait des expropriations et un défaut d’approvisionnement des villes en produits locaux. La disparition de ces terres aurait un impact sur les réseaux de distribution tels que Uniferme, le marché de la Ferme des Clarines, les AMAPs... La contestation face à ce grand projet inutile et imposé est plurielle et toujours plus large. Elle rassemble des agriculteurs de tous syndicats, des élus de tous partis et des citoyens.
Compléments d'info à l'article