Actualité et mémoire des luttes à Saint-Étienne et ailleurs
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SAINT-ÉTIENNE  
Publié le 1er juillet 2018 | Maj le 10 août 2020

Saint-Étienne : Privilégier l’image ou la vie des habitant-es ?


Christelle Morel Journel et Valérie Sala Pala sont enseignantes-chercheuses à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne. Elles travaillent sur les évolutions de la ville et les politiques dont elle fait l’objet. Dans un récent article co-écrit avec Vincent Béal, sociologue à l’Université de Strasbourg [1], elles décryptent les discours tenus sur Saint-Étienne. Un premier, misérabiliste, insiste sur le dépeuplement et la pauvreté de la ville ; un second, à l’opposé, dépeint une métropole innovante et attractive. Un autre discours, qui ne chercherait ni à stigmatiser Saint-Étienne ni à en faire un produit à vendre, reste à imaginer. Rencontre.

Couac : La Biennale de Design, qui s’est déroulée au printemps, est un outil dans la stratégie de communication de la ville. Pouvez-vous retracer l’histoire de cette promotion de Saint-Étienne à travers le Design ?

Christelle : La Biennale prolonge le soutien apporté à la Cité du Design, dont le projet a émergé à la fin des années 1990 et abouti autour de 2007-2008. C’est une stratégie de redéveloppement d’une ville d’ancienne industrie qui est légitimée en présentant le design comme ancré dans l’histoire de la ville, un peu comme si les arts appliqués, c’était déjà du design sans le savoir. Les recherches montrent que c’est un peu plus complexe : dès les années 1970, il y a une réflexion sur de nouvelles modalités de développement de la ville industrielle, et la recherche de nouvelles activités, notamment autour de la culture [2]. Depuis une vingtaine d’années maintenant, c’est vrai qu’il y a la tentation de faire du design une vitrine, mais je dirais que c’est « normal ». C’est légitime d’essayer, dans cette ville qui a quand même des difficultés économiques — l’agglomération se porte mieux — de retrouver un vecteur de développement. Certes il y a un décalage entre l’image et son impact économique réel, mais c’est un peu la règle du jeu dans les politiques urbaines telles qu’elles fonctionnent actuellement. L’enjeu principal serait que cette sphère soit ouverte, qu’elle soit partagée et qu’elle change en bien la vie, au moins un peu, des habitants. Je n’ai pas de problème sur le fait que les politiques urbaines s’en servent de vecteur d’image et de vitrine. Mais si c’est seulement ça, là, ça pose problème.

Valérie : Les stratégies « anti-déclin » ne sont pas nouvelles. Elles se succèdent depuis les années 1970-80 mais on observe un basculement dans les années 1990, sous la municipalité conduite par Michel Thiollière [3] : on passe alors d’une stratégie anti-déclin orientée vers l’économique et l’emploi à une stratégie beaucoup plus urbaine. En gros, jusque dans les années 1980, les pouvoirs publics essaient de créer de l’emploi, d’attirer des entreprises par des aides, par l’aménagement de zones d’activités, etc. Et puis comme ça ne marche pas, à partir des années 1990, ils cherchent à travailler sur la ville elle-même, à la rendre attractive pour y faire venir les entreprises, certaines catégories sociales, évidemment plutôt les catégories moyennes et supérieures, les cadres. Et là, il y a un lien à faire avec le rôle qui va être dévolu à l’EPASE*. Construire cette image de Saint-Étienne comme ville du design, c’est donc seulement un aspect de cette stratégie urbaine d’attractivité plus globale. Qui va passer aussi par le recours à des grands noms d’architectes, par un travail sur les espaces publics. C’est par exemple l’idée de faire du Crêt-de-Roc une petite « Croix-Rousse » stéphanoise pour les classes créatives. Même si ça ne marche pas trop…

Comment la municipalité actuelle se saisit-elle de cette stratégie ?

Valérie : Gaël Perdriau tient un discours hypervolontariste, très positif sur Saint-Étienne. Dans son discours, on trouve deux éléments : il y a le constat de toutes les crises auxquelles Saint-Étienne a fait face mais tout de suite après vient le deuxième constat qui est celui de la capacité de rebond. On va retrouver ici la promotion de l’esprit d’innovation stéphanois. L’expression qui revient toujours chez lui, c’est « la ville aux 1000 brevets ».

Christelle : Et avec une volonté de sa part de se positionner sur la revalorisation des habitant-es. Nous avons par exemple recueilli un discours très fort sur l’Opéra consistant à dire « Saint-Étienne mérite un Opéra » et qui a conduit à renommer la Maison de la Culture en « Opéra ». Après on peut discuter de celles et ceux à qui ça s’adresse, jusqu’où cette ouverture est effective, de ce que cela suppose quant aux choix qui sont faits sur le logement social ou l’accueil des migrant-es. Mais, en tout cas, il y a cet affichage.

Les mutations du capitalisme ont pour effet de mettre les villes en concurrence les unes avec les autres.

Les enjeux des villes en dépeuplement sont particuliers. Pourtant, les politiques urbaines mises en place à Saint-Étienne paraissent être les mêmes qu’ailleurs…

Valérie : On est dans un contexte que l’on appelle « post-fordiste », où les villes sont de plus en plus en concurrence les unes avec les autres. Les mutations du capitalisme ont des répercussions très fortes sur les relations entre les villes, les territoires et l’économie et ont pour effet de mettre les villes en concurrence pour attirer des entreprises, certains groupes sociaux, etc. Toutes les villes sont tentées de développer des stratégies d’attractivité, mais elles n’ont pas toutes les mêmes ressources et les mêmes contraintes pour les déployer. Typiquement Saint-Étienne, ville anciennement industrielle, est très loin de la norme métropolitaine, de la ville qui a tous les atouts, toutes les ressources pour déployer ce type de stratégie.

Christelle : Il y a un tropisme vers la grande ville, la métropole attractive, qui accueille des grands donneurs d’ordre ou sait les séduire, qui vit sur la base de quartiers créatifs ou de leurs avatars, qui refait les berges de ses rivières, etc. Les politiques urbaines et les outils d’aménagement suivent des modèles mis en œuvre par des personnes passées par des formations d’instituts d’urbanisme, qui sont très formatés et incorporent de manière implicite les normes de la croissance urbaine et métropolitaine. Pour une ville décroissante, il faut déjà assumer les coûts que représente la perte d’habitant-es et d’activités en termes de ressources fiscales et autres mais en plus, il faut inventer de nouvelles manières de faire dans un monde qui est très normé du point de vue du développement des villes et des métropoles. Ce n’est pas simple et ça pose des questions de ressources. Quel-les technicien-nes ? Quel-les élu-es ? Comment leur faire entendre que l’on peut faire autrement ? C’est une partie de notre boulot en tant qu’universitaires.

Pourquoi la question de la décroissance n’est-elle jamais posée à Saint-Étienne ?

Valérie : Elle est constamment présente chez les élu-es, mais elle est aussi taboue. Parce que c’est très difficile de porter ça politiquement, de porter un discours sur la ville « en déclin » et parce que les outils, les dispositifs reposent implicitement sur le paradigme de la croissance. Des stratégies politiques alternatives, de décroissance, n’existent pas vraiment aujourd’hui ni à Saint-Étienne ni au niveau national. Il y a un autre aspect important auquel on ne pense pas forcément, c’est que derrière tout ça, il y a aussi l’enjeu de la périurbanisation. On fait souvent le lien, assez spontanément entre la décroissance urbaine et l’effondrement de l’industrie, de l’emploi à Saint-Étienne. Mais il y a un autre facteur important, c’est la périurbanisation. Beaucoup de ménages ont quitté la ville centre pour aller dans les communes du Forez, etc. Le déclin de Saint-Étienne s’explique également beaucoup par ça. Donc pour les technicien-nes, les élu-es, gérer la décroissance urbaine ça passe aussi beaucoup par la gestion collective de la périurbanisation.

Christelle : Ça pose des questions en termes de gouvernance qui sont fondamentales. On parle de villes mais désormais les choses se passent à une autre échelle, celle de l’agglomération voire de l’aire urbaine. Question de la gouvernance intercommunale donc et aussi question du gouvernement des outils d’aménagement disponibles. L’EPASE, dont il faut rappeler que ce sont les acteurs locaux qui l’ont demandé, est un outil très puissant, au pouvoir d’action fort et rapide. Il y a là des logiques d’action qui sont un peu perturbantes pour un territoire fragile. On le voit sur la zone d’aménagement de Châteaucreux, dont le projet était déjà engagé avant l’arrivée de l’EPASE : on achète des terrains, qu’on ne peut pas porter pendant des années et qu’il faut donc valoriser. Tout ça dans une ville où depuis des années, on a un peu joué aux chaises musicales avec les entreprises et les services publics qui sont installés là, puis là, puis là  [4].

Valérie : Le projet de Pont-de-l’àne Monthieu pose aussi question [5]. Sur ce secteur il y a un gros projet de développement, porté par l’EPASE. C’est un enjeu important puisque c’est la première image qu’ont les gens qui arrivent à Saint-Étienne de ce côté. Le problème de ce projet, c’est qu’il risque de contribuer à l’effondrement commercial du centre-ville. Compte tenu du contexte de Saint-Étienne, est-ce que ce n’est pas contre-productif d’essayer de développer autant de quartiers — Manufacture Plaine Achille, Châteaucreux, Pont-de-l’à‚ne, etc. — en même temps ? Il y a d’ailleurs eu des désaccords entre des élus de la municipalité de Maurice Vincent (2008-2014) qui souhaitaient mettre le paquet sur le centre-ville et l’EPASE qui tenait à ce projet quasi périphérique. Avant d’être élu, Gaël Perdriau avait un discours assez critique vis-à-vis de ce projet, qu’il a un peu euphémisé par la suite. L’objectif qu’il affiche aujourd’hui est de poursuivre le projet, tout en veillant à ce que ça ne contribue pas à l’effondrement commercial du centre-ville, en faisant attention à ce que ce ne soit pas le même type de commerces.

Sauf qu’on voit par exemple la Fnac qui va déménager là-bas...

Christelle : C’est encore cet effet de chaises musicales. Un projet d’aménagement est souvent réfléchi dans un périmètre donné, sans penser la ville dans son ensemble. Il se passe plein de choses dans le quart nord-est de la ville : Pont-de-l’à‚ne, Châteaucreux, Manufacture Plaine-Achille… C’est un secteur avec des investissements publics et privés extrêmement importants mais ça se fait parfois en ponctionnant d’autres quartiers de la ville. Je pense notamment à la Comédie qui a quitté un quartier (Beaubrun) dans lequel on pouvait peut-être discuter de son rôle, mais qui quitte ce quartier pour rejoindre une zone qui est déjà dynamique (Manufacture Plaine Achille). D’après ce bon adage de l’action publique qui est que l’on arrose là où c’est mouillé.

Des modèles alternatifs sont portés par des collectifs et peu à peu arrivent à rentrer un tout petit peu dans l’horizon de certain-es élu-es.

Quels sont les acteurs non institutionnels, qui interviennent sur ces questions-là ? Est-ce qu’il y a des mobilisations habitantes spontanées sur certains projets ?

Christelle : C’est une ville qui a su se mobiliser pour le travail mais qui a du mal à reconfigurer ses luttes pour intervenir sur ces questions. Les rénovations des quartiers par l’ANRU* n’ont, par exemple, pas suscité beaucoup de résistance…
Valérie : Par contre, il y a plein d’acteurs associatifs. Sur Crêt-de-Roc notamment, on les voit qui se bougent sur la question des rez-de-chaussée vacants.

Christelle : La genèse de ces initiatives, c’est aussi l’amicale laïque, qui a porté l’une des premières AMAP de la région, les associations de Montreynaud, les Réseaux Citoyens… Dans tous ces mouvements, on retrouve souvent des ancien-nes du Parti communiste qui en sont restés proches ou qui en ont divergé et ont fait rupture. Il y a un milieu très vivant qui est très bien arrivé à recomposer des formes d’action qui étaient celles de la ville ouvrière, vers des choses plus horizontales et pluridisciplinaires. Des modèles alternatifs sont portés par des collectifs et qui peu à peu arrivent à rentrer un tout petit peu dans l’horizon de certain-es élu-es. Ce que savent montrer ces collectifs — et c’est très important — ce sont de réelles capacités de transformation de la ville. Sur un autre registre d’action, à l’École d’architecture, et ça rejoint ce que l’on fait nous sur les villes en décroissance, il y a des enseignant-es qui, depuis quelques années, alertent les acteurs locaux sur la nécessité de poser la question de la décroissance urbaine.

Valérie : C’est plus dans ces milieux-là que l’on trouve quelque chose qui ressemble à la recherche d’un projet alternatif, que l’on ne trouve pas vraiment aujourd’hui parmi les élu-es et les équipes municipales. Certaines associations revendiquent un projet politique autour de la « ville en transition » par exemple : une transition écologique, urbaine, démocratique et quasiment économique. Beaucoup de ces associations ont une vocation quasi professionnelle et pas seulement militante. Il faudra voir si quelque chose qui ressemble vraiment à une ville en transition se met en place à travers ces initiatives et ces actions encore fragmentées. C’est assez émergent.

Quelle est la capacité à proposer d’autres modèles face à un acteur aussi puissant que l’EPASE, qui est sur une temporalité longue ? Comment résister, formuler des contres modèles ?

Valérie : C’est assez difficile de répondre. Une des difficultés que rencontrent ces initiatives est celle de l’essoufflement. Celles et ceux qui sont engagé-es depuis des années et bataillent sur des projets se lassent, se fatiguent à développer ces initiatives sans que ça débouche sur une action qui soit vraiment structurée, qui soit vraiment portée à l’échelle municipale. Peut-être que pour consolider des modèles, pour les structurer, il faudrait qu’il y ait des formes de mobilisation conjointe, de mise en commun. Certains projets s’inscrivent clairement à l’échelle des quartiers, d’autres à une échelle un peu plus large... mais comment aller vers une dimension plus collective, plus globale ?

Vous décrivez des associations en voie de professionnalisation, bénéficiant de financements en provenance de la municipalité, de l’EPASE… Sont-elles alors encore en mesure de porter un discours indépendant face à ces aménageurs ? Ne tendent-elles pas à assimiler une part de leurs normes et objectifs ?

Valérie : Nous nous posons les mêmes questions. On est dans un entre-deux dans lequel on trouve à la fois du militantisme et du professionnel... Il faut s’assurer de pouvoir continuer à être subventionné, croire en ce que l’on fait, construire des nouveaux modèles auxquels on croit… tout cela est en tension.

Lexique :
Différents dispositifs nationaux d’aménagement de la ville ont une déclinaison à Saint-Étienne.

  • Agence nationale de l’habitat (ANAH) : L’ANAH a pour objectif de « lutter contre l’habitat indigne et très dégradé » et d’aider financièrement les propriétaires à réaliser des travaux d’amélioration de l’habitat, dans les secteurs concernés par des Opérations programmées pour l’amélioration de l’habitat. À Saint-Étienne, l’opération 2012-2017 concerne le secteur Chappe-Ferdinand (de Châteaucreux à l’hyper-centre).
  • Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) : La « politique de la ville » est un ensemble d’actions à destination de quartiers jugés prioritaires, sur trois volets : économique, social et urbain. Ce dernier, largement majoritaire, est piloté par l’ANRU via des programmes de démolition et reconstruction. À Saint-Étienne, le programme de rénovation 2004-2014 concernait quatre quartiers : Crêt-de-Roch, quartiers Sud-Est, Tarentaize-Beaubrun-Séverine, Montreynaud. Celui de 2014-2024 concerne uniquement les deux derniers.
  • Selon certain-e-s auteur-e-s, ces programmes ont aussi, voire surtout, pour objectif de mettre en place un modèle d’organisation policier dans les quartiers populaires.
  • Établissement public d’aménagement (EPA) : Les EPA sont des outils d’intervention de l’État pour mener des « opérations d’intérêt national ». L’EPA de Saint-Étienne (EPASE) a été créé en 2007. D’après le site internet dédié, il « est chargé d’impulser une nouvelle dynamique au bénéfice du cadre de vie et des entreprises pour participer à l’attractivité de la ville et attirer de nouveaux habitants ». Les financements de ses opérations, qui s’élèvent à 120 millions euros pour la période 2007-2013 et à 80 millions d’euros pour 2014-2020, sont pris en charge à hauteur de 50% par l’État, 20% par la ville de Saint-Étienne et de 10% chacun par le Conseil départemental de la Loire, Saint-Étienne Métropole et la Région.
  • Établissement public foncier (EPF) : Les EPF d’État, dont relève l’Établissement public de l’Ouest Rhône-Alpes (EPORA) qui intervient à Saint-Étienne, constituent des outils de maîtrise du foncier. C’est cet organisme qui achète, porte, gère et remet en état les terrains (par des opérations de dépollution notamment) afin d’y développer des projets d’aménagement.

Pour aller plus loin :

  • Sur les mots de l’urbanisme capitaliste :
    Jean-Pierre Garnier, « Petit lexique techno-métro-politain », Article 11, mardi 18 janvier 2011, disponible sous : http://www.article11.info/?Petit-le....
    Jérôme Thorel, « La ville mode d’emploi », documentaire audio sur Arte Radio, 15 novembre 2011, disponible sous : https://www.arteradio.com/son/61602....
  • Sur les enjeux des politiques de la ville :
    Hacène Belmessous, Opération banlieues. Comment l’État prépare la guerre urbaine dans les cités françaises, Paris, La Découverte, 2010.
    Claire Laborey, « Mainmise sur la ville », film documentaire, Hamaerops Productions, Arte France, 2015.
  • Sur la notion de « droit à la ville » :
    David Harvey, Le capitalisme contre le droit à la ville, Paris, Éditions Amsterdam, 2011.
    Henri Lefebvre, Le droit à la ville, Paris, Éditions Anthropos, 1968.
  • Sur des exemples de résistance à des projets de rénovation, à Marseille et Berlin :
    Gilles Lucas, « Rénovation urbaine à Marseille : Quartiers nord en résistance », CQFD, n° 106, décembre 2012, disponible sous : http://cqfd-journal.org/Quartiers-n....
    Gertrud Schulte Westenberg et Matthias Coers, « Locataires rebelles », film documentaire, 2014.

Notes

[1Vincent Béal, Christelle Morel Journel et Valérie Sala Pala, « Des villes en décroissance stigmatisées ? Les enjeux d’image à Saint-Étienne », Métropolitiques, 3 avril 2017, disponible sous : http://www.metropolitiques.eu/Des-villes-en-decroissance.html.

[2Giovanni Sechi, « Les dessous de la ville créative : Saint-Étienne, entre modèles théoriques et pratique », EchoGéo, n° 36, 2016, disponible sous : https://echogeo.revues.org/14624.

[3Michel Thiollière devient maire de Saint-Étienne en 1994, après la démission de François Dubanchet (maire de 1983 à cette date). Il est ensuite élu en 1995 et réélu en 2001.

[4Par exemple, lorsque le site de Manufrance est réaménagé dans les années 1990, Saint-Étienne Métropole s’installe dedans, accompagnée d’EPORA. Le projet Châteaucreux démarre en parallèle et le bâtiment censé accueillir la « cité des affaires » se transforme en cité administrative. Les équipes de Saint-Étienne Métropole et de l’EPORA y sont déplacées, laissant des locaux vides dans les bâtiments de l’Espace Fauriel.

[5Ce projet prévoit la création d’un pôle commercial de 70000 m². Voir à ce sujet « Fais pas STEEL ! », Couac, n° 3.


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Publié le 22/06/2019

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