Actualité et mémoire des luttes à Saint-Étienne et ailleurs
ANALYSES ET RÉFLEXIONS ANARCHISME / COLONIALISME - ANTICOLONIALISME / RACISME
INFOS GLOBALES  
Publié le 20 décembre 2013 | Maj le 13 décembre 2020

La couleur marron : décoloniser l’anarchisme et combattre l’hégémonie blanche


L’apparition du Black Bloc égyptien dans les rues du Caire en janvier 2013 a provoqué une excitation naïve dans les cercles anarchistes occidentaux. L’analyse de leurs visions politiques – ou en cela, leur absence –, tactiques, ou leurs positions sociales et économiques a été bien mince. Pour la plupart des anarchistes occidentaux, c’était bien suffisant qu’ils aient l’air et soient habillés comme des anarchistes pour assurer une admiration sans critique.

Les pages Facebook des anarchistes israéliens abondaient de photos des activistes du Black Bloc égyptien ; parcourir la blogosphère anarchiste états-unienne pendant cette période pouvait donner l’impression que l’Égypte découvrait pour la première fois l’anarchisme et l’anti-autoritarisme. Mais comme l’écrit l’auteur américain Joshua Stephens [1], la réaction jubilatoire que tant d’anarchistes occidentaux eurent face au Black Bloc soulève des questions peu flatteuses concernant leur obsession sur la forme et la représentation, plutôt que sur le contenu et les actions.

Et de ce point de vue, ces anarchistes ne sont pas différents des Islamistes qui ont été si prompts à dénoncer le Black Bloc comme blasphématoire et mécréant justement parce ses membres ressemblaient à des Occidentaux.
En effet, les réactions des anarchistes occidentaux face au Black Bloc démontrent une tendance orientaliste enracinée. Leur mépris pour la riche histoire anarchiste de l’Égypte et du Moyen-Orient en est une manifestation. Yasser Abdullah, anarchiste égyptien, a fait remonter l’anarchisme égyptien aux années 1870 en réponse à l’inauguration du Canal de Suez [2] ; des anarchistes italiens présents à Alexandrie prirent part à la Première Internationale, publièrent un journal en 1877 et participèrent à la révolution Orabi en 1881 ; des anarchistes grecs et également italiens participèrent à des grèves et des révoltes avec les travailleurs égyptiens. Ces luttes sont nonchalamment rejetées par ceux qui considèrent le Black Bloc comme le premier groupe réellement radical à faire grâce au sol égyptien.

Cet article soutient que la réception superficielle du Black Bloc est l’un des exemples de la manière dont « l’anarchisme blanc » n’arrive pas à rompre avec les préjugés orientalistes, ce qui tourmente la gauche occidentale plus généralement.

Je vais démontrer ici que cet échec peut être attribué au fait que l’anarchisme n’a pas complètement terminé son processus de décolonisation. Je montrerai en premier lieu que les attitudes coloniales des Républicains de la révolution espagnole ont négligé le colonialisme espagnol en Afrique du Nord, les amenant à se concentrer uniquement sur la lutte contre le fascisme chez eux. Comme la révolution espagnole continue à être une référence importante des mouvements anarchistes actuels, ce n’est pas surprenant que des attitudes coloniales similaires mènent ces mouvements anarchistes à dissimuler des siècles de luttes anti-autoritaires en Asie, en Afrique et dans le Moyen-Orient. Un tel processus incomplet de décolonisation signifie également que les mouvements anarchistes occidentaux et le discours anarchiste dominant restent blancs, de manière écrasante, et excluent les personnes de couleur. Je montrerai également, que « l’anarchisme blanc » tend à ostraciser les personnes de couleur, mais également que l’attachement à l’image et au style amène à la marginalisation des personnes avec des handicaps et de ceux qui ne s’auto-identifient pas nécessairement comme anarchistes malgré leur attitude vigoureusement anti-autoritaire. Enfin, l’article prend les « Anarchistes contre le mur » comme un exemple spécifique des différents défauts qui touchent l’anarchisme blanc, à savoir, l’exclusivité, l’élitisme et l’échec à combattre les privilèges colonialistes-blancs efficacement.

Retour sur la Révolution espagnole.

Malgré leur défaite finale, les anarchistes considèrent la révolution espagnole comme un modèle inspirant pour l’anarcho-syndicalisme et, contre toute attente, l’auto-gestion non hiérarchique ; ce fut une immense guerre asymétrique contre une machine militaire massive qui était appuyée et armée jusqu’aux dents par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie. Néanmoins, aucun modèle, figure ou monument anarchiste n’est sacré face à la critique (une vertu qui distingue l’anarchisme des formes plus traditionnelles de gauche). Bien que ce soit un modèle inspirant, la révolution espagnole était loin d’être la panacée, touchée par bien des imperfections et des défauts. Même s’il est nécessaire de reconnaître ces défauts – comme la répugnante violation des droits humains commise par les Républicains, l’alliance forcée avec la bourgeoisie et les Staliniens, les querelles internes futiles, et d’autres erreurs tactiques – ce n’est pas le propos de cet article. Les révolutionnaires n’ont guère le luxe de choisir leurs alliés. Laissés sans autre choix, ils sont souvent forcés à accepter de soutenir un pouvoir auquel ils sont pourtant opposés idéologiquement. Reconnaître cela, c’est déjà ne pas s’attendre à une « révolution pure ». Néanmoins, ça n’excuse aucunement les exécutions de masse et la chasse aux libertés religieuses. L’erreur stratégique et morale sur laquelle je voudrais me concentrer ici est la manière dont la question du colonialisme espagnol au Maroc et au Sahara occidental a été complètement et intégralement balayée par les flammes ardentes de la révolution chez soi.

Excessivement immergés dans leur combat contre le fascisme et la tyrannie en Espagne, les révolutionnaires ont ignoré le colonialisme espagnol, le fascisme et la tyrannie de l’autre côté de la Méditerranée. Le niveau de déshumanisation envers « l’Autre » était si fort que, d’après beaucoup des récits pro-révolution, le seul rôle que les Marocains colonisés ont joué était celui de mercenaires amenés par le Général Franco pour combattre le Front Populaire. Beaucoup d’opinions pro-révolutionnaires allaient jusqu’à considérer les Marocains d’une manière bien raciste. S’il est difficile de soutenir que la solidarité mutuelle entre les révolutionnaires espagnols et les Marocains colonisés aurait pu changer le résultat de la guerre, il est aussi difficile de savoir si cette solidarité était déjà possible. Comme le disait l’historien américain Howard Zinn : « À court terme (et en général, l’histoire humaine a consisté en une série de courts termes), les victimes, elles-mêmes désespérées et contaminées par la culture qui les opprime, s’en prennent à d’autres victimes. » D’un autre côté, l’anarchisme, par essence, signifie rejeter et combattre toute forme d’autorité et de soumission, y compris le colonialisme et l’occupation. Pour être réellement anti-autoritaire, cependant, toute lutte contre le fascisme et la dictature de son pays devrait être internationaliste et ne pas être séparée de la lutte contre le fascisme et la tyrannie ailleurs, dans son rôle de pouvoir colonial.

Revenir à la révolution espagnole est approprié alors que nous fêtons son 77e anniversaire, car il semble que beaucoup d’anarchistes n’ont pas encore intégré une de ses leçons-clé. À quelques exceptions près, les mouvements anarchistes occidentaux continuent à être totalement blancs, involontairement (ou peut-être consciemment) orientalistes, occidentalo-centrés, même élitistes, et peu accueillants envers des personnes qui ne leur ressemblent pas. Les luttes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie sont donc habituellement passées sous silence. Il devrait être clair, cependant, que les anarchistes de couleur portent sans aucun doute une large part des responsabilités par leur manque relatif de documentation. L’excellent livre de Maia Ramnath, Décoloniser l’anarchisme : une histoire anti-autoritaire de la lutte de libération en Inde [3], et de Ilham Khury Makdissi, La Méditerranée orientale et la fabrique d’un radicalisme global, 1860-1914 [4], sont quelques tentatives de donner une histoire alternative de l’anti-autoritarisme dans ces régions auxquelles on porte peu d’attention.

Pas une étiquette

Ces livres montrent avec évidence que les luttes anti-autoritaires dans les pays développés ont existé bien avant que le Black Bloc ait pris les rues d’Égypte. L’anarchisme n’est pas une étiquette, un style ou une marque, et le tourner en une attitude à la mode va, peut-être, provoquer des dégâts sans pareil au mouvement. L’anarchisme est l’inébranlable confiance, comme l’écrivait Alexander Berkman, que « vous puissiez être libre, que personne ne peut vous soumettre, vous commander, vous voler, ou vous imposer quelque chose. Ça signifie que vous êtes libres de faire ce que vous souhaitez ; et vous n’êtes pas forcés de faire ce que vous ne voulez pas ». Cependant l’obsession intellectuelle blanche avec les « ismes » et la tendance à sur-conceptualiser et placer les gens dans des catégories statiques se traduit par l’exclusion de nombreux anarchistes qui ne veulent pas se « marquer » comme tels, ou parce qu’ils n’ont pas le « look » anarchiste.

Les sans-étiquette

C’était parfaitement incarné par la femme que j’ai rencontrée à la manifestation du 15 juillet à Beer es-Sab’. La manifestation faisait partie de la grève nationale palestinienne contre le plan Prawer d’épuration ethnique, une loi proposée par le Parlement israélien qui prévoit de déplacer 30 à 40 000 Bédouins-Palestiniens vivant dans le désert du Naqab, confisquer 800 000 dounams [5] de leurs terres ; et démolir 35 villages palestiniens bien-nommés « non-reconnus », sous prétexte de « développement ». Les femmes locales qui menaient la manifestation avec leurs chants, ont bloqué la route et ont héroïquement tenu leurs terres faces aux flics israéliens et à l’unité spéciale de police, qui les ont attaquées et rouées de coups de bâtons. Rouya Hzayel, une fille de 15 ans, souriait avec une grande dignité quand elle a été arrêtée, une image forte qui exprimait l’opposition des femmes palestiniennes. Après la première attaque de la police israélienne contre la manifestation, les manifestants se regroupèrent et reprirent les slogans militants chantés par les femmes. Les « leaders » politiques patriarcaux avec un puissance masculine, ceux qui mènent généralement toutes les manifestations en Palestine, ont tenté de disperser le rassemblement pour éviter de nouveaux affrontements avec la police israélienne. Mais à nouveau, c’était les femmes bédouines-palestiniennes qui refusèrent de rentrer chez elles ou de se taire. Vers la fin de la manifestation, qui était plutôt petite bien que crépitante d’une énergie féministe, une vieille palestinienne de Al-Araqib, un village bédouin-palestinien démoli 53 fois ces trois dernières années, a dit : « Quand ils détruisent nos maisons, nous faisons du cimetière notre village. Ils menacent de le détruire aussi. Même s’ils font ça, on creusera des tombes avec nos mains et nous vivrons dedans. Nous protégerons nos morts et ils nous protégeront. »

Dans cette seule protestation, les femmes du Naqab occupé ont défié l’autorité coloniale de l’État occupant et l’hégémonie patriarcale locale. Elles se sont moquées des stéréotypes orientalistes qui voient les femmes bédouines muettes et sans organisation. Elles défendirent le fait qu’elles étaient libres et pas forcées à faire ce qu’elles ne voulaient pas. La plupart de ces femmes n’ont peut-être bien jamais entendu parler d’Emma Goldman ou lu les pamphlets de Pierre Kropotkine ; certaines ne parlent même pas anglais. Elles ont néanmoins incarné tout ce qu’est réellement l’anti-autoritarisme.
Néanmoins, ces femmes, et beaucoup d’autres seront exclues des discours occidentaux dominants car elles ne rentrent pas dans les définitions complexes et étroites, les étiquettes et le style de vie.

Où sont les handicapés ?

Un autre groupe typiquement marginalisé dans bien des cercles anarchistes est celui des personnes handicapées. Les personnes qui, avec une incapacité physique, ne peuvent pas lancer de cocktails Molotov ou rejoindre un Black bloc. Elles ne seront pas capables de suivre un mode de vie « anarchiste » ou de rompre avec la civilisation car leur vie fonctionnelle est hautement reliée à la technologie moderne. Ça ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas être anti-autoritaires comme les autres personnes complètement aptes.
Ça signifie qu’elles ont des situations et des besoins particuliers qui doivent être respectés et intégrés à l’intérieur du mouvement. Elles peuvent organiser des actions directes, participer à des sit-ins, faire de la désobéissance civile, et faire de leur incapacité une force et un avantage pour le groupe entier. Elles n’ont pas à être traitées avec condescendance ou être marginalisées. Plutôt que de leur dire de rentrer chez elles ou d’aller derrière, leurs camarades devraient faire l’effort de rendre l’espace de protestation aussi accessible que possible. Les personnes avec des incapacités physiques sont habituellement exclues des mouvements anarchistes ou ne se sentent pas bienvenues et acceptées.
Mais pour que l’anarchisme soit réellement incluant et hétérogène, il devrait accepter tout le monde : personnes de couleur, handicapés, pauvres, rebelles sans étiquette, et tous ceux qui qui ne rentrent pas forcément dans les définitions occidentales toutes prêtes de l’anarchisme, comme nous l’avons vu dans l’exemple avec l’exemple du Naqab.

Les Anarchistes contre le mur

Largement félicités et acclamés comme le groupe gauchiste le plus radical et révolutionnaire d’Israël, les Anarchistes contre le mur (Anarchists against the Wall – AATW) sont l’exemple même de bien des échecs et défauts déjà mentionnés de « l’anarchisme blanc ». Nous pourrions nous sentir du même côté politiquement : les membres de AATW s’opposent au sionisme, soutiennent le retour des réfugiés Palestiniens, et croient en un unique pays démocratique dans la Palestine historique. Cependant, la plupart n’ont pas de critiques approfondies avec la réalité de leurs privilèges blancs coloniaux. Cette critique ne vise pas à évaluer ou dénigrer la quantité de travail ou d’engagement du groupe, ni même remettre en question leur courage moral et leur vigueur. Plutôt, il vise à mettre en lumière les échecs et défauts partagés par la plupart des groupes gauchistes radicaux blancs. Cette critique des AATW est double : 1. une au niveau institutionnel, et 2. en questionnant la participation du groupe aux protestations dans la Cisjordanie occupée.

Les Anarchistes contre le mur est un groupe fortement dominé par des blancs, bourgeois, éduqués, et des Ashkénazes Israéliens privilégiés de la bulle de Tel Aviv. C’est un club VIP fermé qui n’applique pas la démocratie directe. Plusieurs activistes qui travaillent de près avec le groupe se sont plaints des décisions qui n’étaient prises que par un petit nombre de membres vétérans. Ils soulignent toujours qu’ils « repoussent leurs privilèges », mais ils ne reconnaissent pas que leurs privilèges permettent leur vie de tous les jours, leur permettent de larges choix comme par exemple où vivre. Par exemple, en tenant compte de l’apartheid, prendre la route 433, pour les colons uniquement, de Tel Aviv pour venir à une protestation en Cisjordanie n’a rien de révolutionnaire, ni ne brave les privilèges israéliens. Revenir de Ramallah à Jérusalem par le checkpoint Hizmeh, un checkpoint uniquement pour les personnes avec la nationalité israélienne n’est pas non plus révolutionnaire.
Se balader dans les protestations de Cisjordanie pour soulager leur complexe blanc du sauveur ne fait pas bon ménage avec « repousser ses privilèges ». Aller tous les vendredis aux manifestations « cool » et libérales de Nabi Saleh et passer la majeure partie de la journée à discuter en Hébreu près de la station service sous un nuage de gaz lacrymogène semble contre-productif.

Les anarchistes israéliens pensent leur présence charitable aux villages et profitable aux protestations, comme si leur peau blanche et leur carte d’identité israélienne étaient des attributs sacrés par et pour eux-mêmes. Même si ce n’est pas entièrement vrai. Le village avec les plus grandes manifestations en Cisjordanie est Kafr Qaddoum, et à peine 5 activistes israéliens participent aux protestations hebdomadaires. L’affirmation que la présence d’anarchistes israéliens protège les manifestants palestiniens locaux est également présomptueuse, ce sont les Palestiniens qui sont en première ligne, et la présence d’activistes israéliens ne rend pas les forces d’occupation moins violentes. Grâce à leur citoyenneté, les anarchistes israéliens sont privilégiés devant la loi par rapport aux Palestiniens, même quand ils sont arrêtés ou blessés, ce qui signifie que le mantra de la « co-résistance » est une farce. À la fin de la journée, et après avoir évité quelques balles, humé le gaz lacrymogène et pris quelques photos dramatiques, les anarchistes israéliens retournent à la colonie de Tel Aviv, à l’heure, par les routes pour Israéliens juifs seulement, et passeront une bonne soirée dans un bar. Les villageois palestiniens avec qui ils « co-résistent » tous les vendredis sont toujours sous la menace brusque d’une attaque nocturne et de représailles des soldats d’occupation.

Les anarchistes israéliens doivent comprendre que prendre part aux protestations de Cisjordanie dans ces formes-là ne menace pas le système. Réellement rejeter leurs privilèges devrait les entraîner à se subjectiver eux-mêmes à la vie et à la mort des colonisés. Ça impliquerait des actions de leur part qui rendraient le colonisateur incapable de les différencier des villageois palestiniens avec qui ils « co-résistent ».

Surtout, ça devrait démanteler leurs privilèges avec leurs propres communautés. Avant même de participer à des protestations en Cisjordanie, ils devraient d’abord reconnaître et démanteler le système de privilèges dans lequel ils vivent ; s’attacher à provoquer un changement dans leurs propres communautés ; des combats sur la durée et des batailles invisibles qui ne pourront pas être filmés sur YouTube ; et se débarrasser de leur charge d’homme blanc. Les Palestiniens sont mieux sans qu’avec. Jusque là, ils resteront cause et partie du système qui oppresse, colonise et étouffe les Palestiniens. Ils le resteront parce que leurs vies comme ils les vivent continuent de dépendre de ce système.

Budour Hassan, 24 juillet 2013
traduit de l’anglais

P.-S.

Présentation de Budour Hassan :

Je suis une femme de couleur en colère, désillusionnée par la gauche et trahie par des gens que j’appelais autrefois camarades. « Je serai réellement libre uniquement quand tous les êtres humains, hommes et femmes, seront tous libres. » Et jusque là, excusez-moi si je vomis votre civilisation et tire au hasard sur vos valeurs libérales.

Je suis une Palestinienne jusqu’à la décolonisation ; une Syrienne jusqu’au triomphe de la révolution, une Sahraouie jusqu’à la libération ; une Cachemirie jusqu’à l’indépendance ; une Kurde jusqu’à la liberté totale et l’égalité. Je suis une Darfourienne au Soudan, une Chiite au Bahreïn, une Ahwazie en Iran, une femme de ménage asiatique au Liban, une clandestine aux États-Unis et une aborigène en Australie. Le combat de tous les peuples opprimés, de toutes les minorités indigènes et de tous les groupes sans privilèges est mon combat.

Notes

[1] en anglais, Représentations et Black Bloc égyptien, les sirènes de l’orientalisme ?

[2] en arabe, https://www.youtube.com/watch?v=XUF-rRiBLig

[3] en anglais, http://www.akpress.org/decolonizinganarchism.html

[4] en anglais, http://www.ucpress.edu/book.php?isbn=9780520262010

[5] 80 000 hectares

le site de Budour Hassan : ici


Proposé par meduse
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