Mais que veut bien symboliser cette fortification de fortune ? Placée ici comme pour mieux narguer les autorités et ses artifices qui nous font croire que l’État nous écoute, elle illustre de la précarité et de l’effondrement de ce dialogue entre les élites et les citoyens. Comme exemple de cette condescendance des puissants, la nouvelle Loi Travail rejoint plusieurs mesures allant dans le sens du patronat.
C’est parce que le dialogue est rompu qu’il y a nécessité de construire nos propres conceptions de la société, du travail, de la vie, loin des directives des financiers, des possédants ou des capitalistes en général.
Des jeunes, des moins jeunes étaient dans la rue ce jeudi-là , mais partageant tous cette même peur, celle d’avoir peut-être perdu la maîtrise de leurs propres désirs, de leur propre vie. Cette peur d’avoir laissé la place dans la société à des pouvoirs sur lesquels ils n’auront jamais la main-mise.
Mais cette peur se transforme, parce que nous n’accepterons plus la soumission, parce que nous n’accepterons plus d’etre de simples sujets et que nous voulons etre entendus. Cette Loi n’est pas une volonté du peuple, tout comme l’État d’urgence ou la multiplication des guerres.
Contre le simulacre de la démocratie, nous voulons reprendre le pouvoir sur la société afin de pouvoir réfléchir tous ensemble, améliorer les conditions de vie de tout un chacun et faire face aux défis de ce siècle.
C’est pour toutes ces raisons que les Jeunes Communistes de la Loire soutiennent cette action, parce qu’au-delà de la symbolique, elle appelle à ce qu’il existe un réel pouvoir populaire, à ce que la démocratie ne soit pas qu’un mot de justification à des actes qui en sont l’exact contraire.
N’oublions en tout cas pas une chose, c’est qu’en ce monde qui ne s’est jamais autant targué d’être celui des libertés, jamais autant de murs ne s’y sont construits.
Les Jeunes Communistes de la Loire
Compléments d'info à l'article