Saint-Étienne et l’armement, c’est une longue histoire...
A force (de lire et) de relayer la propagande militariste, on se demande ce que cette revue de presse apporte à la critique. (Et aussi si nos nuits seraient moins angoissantes si on lisait moins)... Heureusement ici ou là on trouve des traces et des envies de résistances aux discours de plus en plus décomplexés.
C’est forcément limité d’écrire depuis ici un court article sur cette situation, mais le silence semble pire. On ressent le besoin de mettre des mots sur ce qu’il se passe, pour faire sortir les émotions. Aussi pour tenter de s’extraire un peu de la propagande médiatique et étatique. Même si les mots ne suffiront jamais à faire face à cette violence profondément injuste qui s’abat sur une population entière.
Vous connaissez cette chanson « Tiens, voilà du boudin », chanson de marche officielle de la Légion Etrangère. Vous connaissez peut-être moins « Ich hatt’ einen Kameraden », une autre chanson officielle de la Légion empruntée à leurs petits camarades Waffen SS venus s’y enrôler en nombre après 1945.
Ce mercredi 10 avril 2024, à 10h30, place Jean Jaures, c’était la « cérémonie des képis blancs ».
Condamné.es à imaginer un avenir que le présent détruit. Résolu.es à défendre nos idées au milieu de l’abrutissement médiatique, nous regroupons ici quelques perles qui vous auraient échappé. Venant souvent de media mainstream qui n’ont plus que deux tristes couleurs (les gentils et les méchants) pour peindre le monde, nous rajoutons quelques infos provenant de palettes autonomes, pour contribuer autant que faire se peut à la fresque antimilitariste.
Du 5 au 7 avril 2024, le collectif STopMicro organise trois journées de luttes contre l’accaparement des ressources par les industries de l’électronique et la « vie connectée ».
On sait depuis longtemps déjà que l’économie capitaliste est à la paix mondiale ce que le massacre de la Saint-Barthélémy fut à la Pax Dei catholique : une guerre du tous contre tous.
RDV le 2 mars 2024 à 16 heures à Lyon contre l’accaparement des ressources et le totalitarisme des industries de l’électronique, du militaire et de la « vie connectée ». Rencontre dans le cadre du Stop Micro Tour, préparatoire aux actions contre STMicroelectronics et SOITEC des 5, 6 & 7 AVRIL 2024 à Grenoble.
Du 14 au 17 novembre 2023 s’est tenu comme chaque année le salon MILIPOL (mili comme « militaires » et pol comme « policiers »), l’événement mondial de la sûreté et de la sécurité intérieure des États. Un compte-rendu (un peu tardif) publié initialement sur le site de Halte au contrôle numérique.
Comme disait l’autre « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille », alors plutôt que d’en faire un article à chaque fois, voici une liste d’un bel escadron d’emmerdes distillées ça et là dans la presse bourgeoise.
Le Vendredi 9 février, à la Dérive, 91 rue Antoine Durafour. Projection du film « The Lab » (Y. Feldman, 2013,60 mn).
Comme si ça lui suffisait pas d’être chef des flics, voilà que notre préfet fricotte avec les bidasses.
Il fallait accueillir comme il se doit Denis Mistral, général de corps d’armée, en goguette dans le coin. Alors quoi de mieux que de convier des industriels de la Loire à la Cité du Design pour se faire un relais du Réarmement en Marche (cadencée).
Liste des entreprises qui se font de la maille avec le business du réarmement et de la surveillance.
Deux épisodes de l’émission Minuit dans le siècle dans lesquels Ugo Palheta et Pierre Stambul abordent la question du projet sioniste et de la colonisation de la Palestine, sans laquelle on ne saurait comprendre ni l’extrême droite israélienne ni la guerre menée, en ce moment même, par le pouvoir israélien contre les Palestinien·nes de Gaza.
Une occasion d’échanger des infos et perspectives contre l’armement, contre les guerres et le militarisme. Mardi 9 janvier, 19h à la Cale (salle du haut) (St-Étienne).
Premier gros contrat pour Verney-Carron : fournir 12000 fusils à l’Ukraine, pour 36 millions d’euros.
Plus d’un mois après l’armistice mettant fin à l’état de guerre sur le territoire français, et à quelques jours de la célébration de la Nativité, ces travailleuses sont sur le point d’être licenciées par leur employeur. Confrontés à la diminution des commandes de guerre, désireux de rétablir l’ordre social et culturel d’avant-guerre, le gouvernement et les usines de guerre s’accordent sur le licenciement des « munitionnettes ».
Alors que le 11 novembre ont lieu les traditionnelles commémorations de la boucherie de 14-18, il semble intéressant de revenir sur les conflits ouvriers qui ont secoué la région stéphanoise pendant cette période. Dans cette émission du Gremmos, on s’interroge sur les rapports sociaux pendant la Grande guerre dans le bassin stéphanois, le quotidien des ouvriers stéphanois et les rapports patrons-ouvriers pendant le conflit.
Le samedi 11 novembre, jour de commémoration de l’armistice de 14-18, retrouvons-nous pour affirmer notre opposition aux guerres. Rassemblement le 11 à 11h place Jean Moulin.
Retrouvons-nous à la Cale, le mercredi 8 novembre 2023 à 20h00 pour des chants, un court exposé sur la militarisation ambiante mais aussi pour trouver ensemble des perspectives d’y résister.
L’économie de la région stéphanoise a longtemps reposé sur la production d’armement. Entre la manufacture nationale d’armes, les grandes usines sidérurgiques produisant des blindages et des obus, les entreprises de la construction mécanique ou automobile sous-traitantes des armées ou même les sociétés des fabricants d’armes de chasse, nombre d’ouvriers ont dû, de gré ou de force, s’employer dans une industrie potentiellement destructrice.