Le rendez-vous est donné à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), cours Fauriel. Avant même le début de la manifestation, les rues de Saint-Étienne sont comparables à une fourmilière, avec d’innombrables manifestant.e.s qui convergent vers le lieu de rendez-vous. Lorsque le départ est donné, chacun.e peut constater l’envergure des cortèges. Ceux-ci recouvrent la quasi-totalité du cours Fauriel, presque de la CCI jusqu’à la rue Étienne Mimard.
De nombreux.ses militant.e.s, syndicats et groupes politiques répondent présent.e.s. L’appel à un cortège uni et multi-luttes a notamment été bien entendu et se révèle être un véritable succès. Le début est un peu timide, se retrouver dans cette foule n’étant pas facile, puis de nombreuses personnes de tous bords convergent derrière une banderole sur laquelle il est inscrit « la précarité tue, le capitalisme tue, prenons la rue ». Militant.e.s féministes, anticapitalistes, antifascistes, anarchistes, écologistes, communistes, syndiqué.e.s et bien d’autres s’unissent dans la colère.
Initialement isolé vers la fin du défilé, entre la FO et la FSU, le cortège uni remonte au pas de course tous les cortèges syndicaux. À l’arrivée en tête de manifestation, l’accueil des gilets jaunes et des cheminot.e.s est très enthousiaste ! Tous se rangent alors derrière la même banderole. Plusieurs fumigènes partent en fumée, de nombreux chants puissants sont entonnés, des jets de peinture sur les devantures des banques sont observés... Le cortège est dynamique, vivant et déterminé ! Les forces de police, surprises par les événements, sont inquiètes et dépêchent des équipes dans les rues adjacentes.
Un arrêt est marqué devant la préfecture, afin d’attendre les forces syndicales qui en font le tour. Lorsque le cortège repart, de nombreux chants retentissent à l’encontre de la BAC qui suit, en civil et de très près, la tête de cortège. Par précaution, avec la tension qui monte, les agents préfèrent s’éloigner.
Alors que la tête de manifestation atteint le bout de la place de l’Hôtel de ville, l’on peut encore une fois constater la grandeur de l’événement. La fin de manifestation n’est pas encore au bout de la rue de la République que la tête arrive à la place du Peuple, après être allée jusqu’à la place Jean Jaurès, enserrant la place de l’Hôtel de ville et passant même derrière la préfecture. Arrivée à la place du Peuple, et après des prises de parole, la manifestation prend peu à peu fin.
La présence d’un cortège uni de tête a vraiment été un moment fort de la mobilisation aujourd’hui. Le fait de se rassembler de manière dynamique permet réellement de faire bouger les manifs, et surtout d’inquiéter directement le gouvernement et les représentant.e.s de l’État ! Un grand bravo à tous les groupes ou indépendant.e.s qui ont répondu présent.e.s à cet appel. L’on peut d’ores et déjà se donner rendez-vous à l’avant des prochaines manifestations, afin de monter un nouveau bloc de déterminé.e.s !
Un grand bravo à l’ensemble des militant.e.s mobilisé.e.s aujourd’hui.
Le combat continue, la pression monte ! Vive la lutte !
[ROD & LOU] Le Gueuloir
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