Chers camarades. La vérité, c’est que ce communiqué est plein de rage et de douleur et qu’il veut porter un message clair et précis : nous n’aurons pas peur et nous continuerons à nous battre, le poing levé.
Les faits tragiques qui se sont produits cette année lors du 1er mai ne font qu’appeler à plus de combat et à plus de résistance. Camarades, ne faiblissez pas, car cette lutte doit continuer, afin que la mort de Nicolas Neira Alvarez ne soit pas vaine. Aujourd’hui, le 6 mai, Nicolas ferme pour toujours ses yeux pleins de liberté.
Sans pouvoir éviter une profonde tristesse, mais avec la volonté de continuer à se battre sur ce difficile chemin de la révolution sociale, la Croix noire anarchiste de Bogota invite les différents individus, organisations, groupes d’affinité, etc., à poursuivre leur travail et à montrer que la lutte continue et continuera, aussi longtemps que ces assassins auront le contrôle de nos vies. Nous disons « assassins » car la police n’est pas la seule à avoir attaqué Nico. C’est le système tout entier, pétri de violence, d’injustice et d’oppression.
Aujourd’hui, Nicolas allonge la liste de tous ceux qui ont donné leur vie pour respirer un air pur, libre ; nous ne pouvons qu’affirmer que nous ne nous en tiendrons pas là , que Nico est vivant dans nos actes et nos sentiments en rébellion, et que ceux qui luttent et ceux qui rêvent ne meurent jamais. Aujourd’hui, nous pleurons le petit Nico. Plus tôt qu’ils ne le croient, les puissants pleureront leur chute.
Avec le chagrin amer d’une si grande perte et la volonté farouche de continuer la lutte.
Pour la destruction de tout ce qui nous fait esclaves.
La guerre sociale est inévitable.
Croix Noire anarchiste de Bogota.
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