Georges, militant anti-impérialiste de longue date, impliqué dans les années « Larzac », travailleur libre charpentier, n’entendait pas à en rester à une simple manifestation de rue.
Il s’est exprimé de manière « durable » par quelques bombages sur passage cloutés et sur le consulat d’Espagne :
« Bush, Blair Aznar, Assassins ! » et « CIA, organisation terroriste ».
Georges et son compagnon (qui ne souhaite pas recevoir de soutien politique et publique) ont été interpellés, non pas Place Clémenceau comme l’affirme la presse, mais dans un bar de la place de Verdun, vers 19 h 30. Confirmant aux policiers qui l’interpellaient sa participation à la manifestation, Georges leur a déclaré que l’aérosol qui avait servi Place Clémenceau et sur les murs du Consulat d’Espagne lui appartenait. A la suite de quoi il a été conduit à l’Hôtel de Police pour y être mis en garde à vue. Interrogé dans la matinée du vendredi 21, il a été relâché vers 11h.
Georges entend bien assumer publiquement son geste et faire de ce moment de procès, un temps de lutte de parole et de résistance !
Convoqué au Tribunal de grande instance de Pau le 17 juin 2003, à 14h
Georges Rodrigués devra s’expliquer sur un « délit de dégradation d’un bien public »….
Anaram au Patac
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