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ACTUALITÉS ÉDUCATION - PARTAGE DES SAVOIRS / MOBILISATIONS - LUTTES
SAINT-ÉTIENNE  
Publié le 14 décembre 2018 | Maj le 25 avril 2020

#Revanche Lycéenne : semaine du 10 au 14 décembre


Nouvelle semaine de blocages et manif lycéennes déjà ce lundi matin dans les rues de Sainté. La semaine démarre comme elle avait fini : sous les gaz... (Article mis à jour tout au long de la semaine)

  • Matinée du 14 décembre : le fond de l’air est froid

    7h30 : parvis de Mimard. Monsieur le proviseur est là , une voiture de la nationale également. On se pèle, les élèves se pressent, seuls quelques-uns fument des clopes et réfléchissent au plan de match pour la matinée. Ni poubelle renversée, ni barrière devant l’entrée. La petite bande se dirige avenue de la Libération.

    Fauriel est bloqué, ou presque. Un groupe de lycéen.ne.s, drapeaux rouges à la main, empêche l’entrée par le petit portail mais des élèves rentrent quand même en cours.
    Aucun.e prof n’est présent.e devant, seul.e.s les chef.fe.s font acte de présence et tentent de comprendre ce qui passe.

    8h : quatre véhicules de police sont garés le long des rails du tram. Le petit portail d’accès est toujours bloqué. Qu’importe, les chef.fe.s ouvrent le gigantesque portail. Cela permet alors aux hésitant.e.s de s’engouffrer dans le lycée. Une chaîne humaine se forme, trois pétards sont lancés et récoltent les vivats de la foule.

    8h30 : le froid a peu à peu raison de la mobilisation. Les troupes s’amenuisent.

    9h : la « marche à suivre » est donnée au mégaphone par les quelques vaillant.e.s encore présent.e.s. L’idée est de passer devant Mimard à la récré pour grossir le cortège lycéen qui ralliera la manif à la Bourse à 10h30.

    La tactique répressive et policière du début de la semaine semble avoir marqué les esprits ...

    A toute !

  • Retour sur la journée de mobilisation lycéenne du mardi 11, la pression et le quadrillage policier du centre-ville par l’équipe du Gueuloir

    Vers la fin du droit de manifester ?

    Mardi 11 décembre, les lycéens stéphanois ont de nouveau bloqué leurs établissements pour protester contre les différentes réformes en cours au sein de l’éducation, mais se sont retrouvés dans l’incapacité de manifester.

    Les lycéens de Mimard ont été d’emblée dispersés par les forces de l’ordre, avant même d’avoir pu partir, même chose à Jean-Monnet et Benoit Fourneyron.

    Certains lycéens ont tout de même tenté de rejoindre leurs camarades de Fauriel, mais ont du renoncé face aux multiples contrôles policiers effectués en centre-ville : 6-7 camions de la gendarmerie nationale Place du Peuple, des contrôles systématiques tous les 20 mètres...

    Une série de contrôles qui fait suite à ceux commencés la veille pour attraper les lycéens qui avaient participé au "Black Friday".

    Désormais, les interpellations ont lieu en amont des manifestations ! N’importe quoi est sujet à suspicion et peut déboucher sur une arrestation : des gants, un bonnet, un masque, un foulard, etc.

    Une réalité qui est apparue sur la scène nationale depuis samedi dernier.

    D’après Mediapart, ce jour-là , « les forces de l’ordre ont multiplié les arrestations de manifestants de manière préventive (...) Une vague d’interpellations massive dénoncée par de nombreux avocats. »

    La simple possession d’un masque à gaz, d’un casque, ou même de sérum physiologique, est à présent prétexte à une arrestation. S’il n’y a pas forcément de poursuites derrière, les manifestants se retrouvent tout de même dans l’incapacité de manifester.

    Pourtant les casques, masques et sérum physiologique n’ont rien d’offensif, il ne s’agit que de protections. Et quand on voit avec quelle facilité les forces de l’ordre utilisent du lacrymo et des flashballs, on comprend aisément pourquoi de plus en plus de manifestants s’en munissent en manifestations...

    « On a inversé la logique du droit de manifester. C’est normalement à l’État de s’assurer que les citoyens puissent exercer leur droit de manifester dans de bonnes conditions. Là , la protection de l’ordre public a pris le pas », (Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris).

    https://www.mediapart.fr/…/les-arrestations-preventives-ou-…

    En outre, notons que depuis l’attentat de Strasbourg nous sommes passés en « urgence attentat ». Ce niveau d’alerte maximum de l’État d’urgence, implique une « mobilisation plus forte du dispositif Sentinelle du territoire » ainsi que des « mesures exceptionnelles comme des contrôles d’identité renforcés »

    http://www.courrier-picard.fr/…/attaque-de-strasbourg-urgen…

    Ainsi, même si les manifestations ne sont pas officiellement interdites, tout semble mis en place pour les en empêcher. Ce qui ne découragent pas pour autant les manifestants.

    Que ce soit les lycéens ou les gilets jaunes, tous sont bien décidés à continuer les mobilisations.

    Mercredi 12 décembre

    7h30 : RAS devant Mimard, RAS devant et derrière Fauriel.
    Macron s’est planté, « Â le cours normal de nos vies » semble avoir été repris !

    7h45 : comme lundi et mardi, les chef.fe.s sont de sortie. Fait exceptionnel et donc à relever. Les entrées des établissements scolaires, quels qu’ils soient, sont habituellement « Â gardés » par un.e pion.ne (aussi appelé assistant.e d’éducation), rarement deux. Celleux-ci, ayant l’ordre de vérifier les carnets de correspondance pour éviter les « Â intrusions d’éléments extérieurs », sont en principe débordé.e.s par le flot d’élèves. Et les chefs rarement réceptifs aux demandes de soutien parce qu’au chaud dans leurs bureaux, parce que gestionnaires et parce que soumis à une politique du chiffre et du classement, ils se déconnectent peu à peu de la vie d’en bas de l’établissement. Bref.

    On décide de changer de décor. Nous nous rapprochons de l’entrée de Fauriel.

    8h : A défaut de causer avec des djeuns on apostrophe les cravatés de l’établissement, postés en bande organisée devant le portail. Discussion dans l’air du temps, ces derniers nous vendent du rêve. Extraits.

    Face à l’intensité de la réponse policière, face aux (trop) nombreuses interpellations, face aux violences commises lundi matin par les flics, face au climat de suspicion posé dans le quartier, face aux conséquences pour la vie future des lycéen.ne.s interpellé.e.s, face enfin à une justice sévère et expéditive, nous tentons d’échanger avec l’un d’entre eux pour comprendre ce qu’il se passe dans sa tête de chef.
    « Â Si vous voulez parler de violence, comptez le nombre de vitres cassées. [...] Demandez aux riverains s’ils pensent que la police manque à ses droits et obligations. Il y en a beaucoup qui pensent qu’elle n’intervient pas assez. Vous devriez vous intéresser aux poubelles brûlées [plutôt qu’à la répression qui s’abat sur ses élèves] ».

    Un deuxième chef regrette le manque d’organisation de la mobilisation.
    « Â Il n’y a pas du tout d’A.G., ni de mobilisation des enseignants. Ça pourrait venir mais ce n’est pas encore le cas ». Il nous explique qu’aucun temps n’est prévu à l’intérieur du lycée pour parler des événements récents et que la répression ne concerne pas l’établissement. « Â On n’a pas vu de violences policières ici. »

    8h30 : écœurement et pause café, on (re)sort fumer des clopes accoudé.e.s aux barrières. Peu d’élèves zonent. Il fait très froid, on se la tchave.

    Nous imaginons un temps suspendu de la mobilisation lycéenne jusqu’à vendredi 14, grand jour de grève et manifestation intersectorielles. Soyons nombreu.x.ses à se sapper comme jamais pour crier « Â élèves debouts, état à genoux »Â !

  • Lycées bloqués pour le « mardi noir » à Saint-Etienne

    Mimard et Fauriel étaient bloqués ce matin comme la veille. Peut-être d’autres.
    Ci-dessous un récit de la matinée de lundi publié sur la page FB du Gueuloir :
    MANIF LYCÉENNE DU 10/12/2018 : UN MOUVEMENT PACIFIQUE QUI VIRE À LA CHASSE À COURRE !

    Aujourd’hui une nouvelle journée de mobilisation lycéenne a eu lieu à Saint-Étienne. Les élèves de Fauriel, Mimard et Honoré d’Urfé ont bloqué leurs lycées avant de se rejoindre pour partir en centre ville jusqu’à la Préfecture.

    Une manifestation pacifique, avec seulement quelques heurts mineurs (comme des poubelles incendiées et quelques pétards), qui a réuni plusieurs centaines de lycéens autour de slogans comme « Macron démission » et « Tout le monde déteste la police » !

    Arrivés à Jean Jaurès, les jeunes manifestants ont fait une action symbolique devant les cordons de CRS alignés devant la Préfecture, afin d’exprimer leur solidarité envers les lycéens de Mantes-la-Jolie. Ils ont ensuite fait demi-tour jusqu’à l’Hôtel de Ville, où ils ont alors essuyé des lâchés de gaz lacrymogène ainsi que plusieurs assauts des forces de l’ordre, sans qu’aucune violence n’ait été commise de leur côté.

    Une nouvelle course-poursuite a alors eu lieu dans les ruelles, les lycéens courant pour échapper aux gaz lacrymogènes et aux tirs de flashballs. Deux blessés pourraient être à déplorer, une personne touchée à la tête et une autre à la main selon diverses sources.

    De nombreuses interpellations s’en sont suivies. Les forces de l’ordre ont arpenté la ville pendant de longues heures à la recherche des “fugitifs“. Cinq jeunes ont été arrêtés cette fois-ci. Une véritable chasse à l’homme qui a débouché sur une série de contrôles au faciès dans le centre ville !

    La Ligue des Droits de l’Homme a été saisie afin de faire la lumière sur de possibles contrôles abusifs et des arrestations musclées qu’auraient subis plusieurs lycéens. On nous a en effet décrit plusieurs scènes violentes où des lycéens isolés se seraient fait matraquer au sol par plusieurs policiers. Des avocats vont être contactés afin d’aider les mineurs et leurs familles.

    Une nouvelle journée de mobilisation qui montre, que si la colère des lycéens est toujours là , la vraie violence vient d’abord du côté des forces de l’ordre, qui envoient désormais des grenades aussi facilement que des balles de tennis et tirent au flashball pour un oui ou pour un non, sans se soucier de savoir qui se trouve en face, ni des mutilations que ces armes peuvent provoquer.

    L’équipe du Gueuloir soutient de tout coeur les interpellés et leurs familles. Nous continuerons de vous tenir informer de la suite des événements.

Mardi 11 décembre :

7h30 : parvis de Mimard, le proviseur est toujours là ! Face à lui, une bonne bande de mecs, quelques filles échappées de Fauriel et des poubelles renversées.
De l’autre côté de la chaussée, un petit groupe bloque l’accès au parking des profs de Fauriel. Une barrière a remplacé la pancarte de la veille « non à la sélection, oui à l’éducation ».

8h : feu de joie et pétards sur la rue Étienne Mimard obligent les keufs à couper la circulation. Plus que ça, trois voitures banalisées et deux fourgons siglés se placent à une centaine de mètres des lycéen.ne.s.

8h15 : les bleus se positionnent, casques, boucliers, lanceurs de grenades et lanceurs de balles. Le chef, déguisé en maire et orné d’une écharpe tricolore (!), se saisit d’un mégaphone, prêt à lancer la première sommation. Nous pensons alors à Gaël Perdriau, autoproclamé spécialiste du maintien de l’ordre depuis quelques jours. Mais que fait-il à la tête d’un escadron ?!

Le petit groupe d’élèves de Fauriel, composé alors seulement de filles en Première L, semble circonspect face aux flammes, aux explosions de poubelles et aux pétards. Se revendiquant « pacifiques », leur discours pointe du doigt celleux qui brûlent et cassent. Elles nuancent toutefois ce qu’elles semblent considérer comme de la bêtise – « c’est des trous de balle ! » – et avouent qu’hier des gens de Fauriel en lançaient, des pétards… Avant d’annoncer qu’elles sont trois « anarchiques » dans leur classe. Connectées comme jamais sur leurs portables, des nouvelles de l’avant du lycée leur parviennent régulièrement.

Nous évoquons avec elles la mobilisation des Gilets Jaunes, les modes d’action lycéens - « Y’en a qui disent que pour qu’ils s’intéressent à nous, il faut casser. Je le comprends mais je ne le cautionne pas », les manières de s’organiser (et l’absence d’AG) – « y’a des conversations sur Snap, on communique tous », la réforme du lycée - « on réfléchit pour tout le monde, pas juste pour nous », la politique – « il n’y a pas que les Gilets Jaunes qui ont le droit de manifester, y’a nous aussi. Mais en France, en gros t’as le droit de voter à 18 ans mais par contre quand tu fais de la politique à 16 ou 17 ans dans ton lycée, t’es qu’un petit con qui veut sécher les cours », la police – « la dernière fois ils ont gazé même des papys, quand ils arrivent ça fait flipper » ou le discours de Macron – « franchement, il m’a gavé ».

8h30 : « les flics sont à vue » et ouvrent la voie au camion de pompiers. Poubelles éteintes. Lycéen.ne.s repoussé.e.s sans heurts et sans tirs, une exception à relever. Changement de stratégie policière annoncé ! Cortège formé en direction de Fauriel.

Des voitures de police sous toutes leurs déclinaisons sont partout dans le quartier. Les premiers contrôles d’identité ont lieu.

9h : joli bazar devant Fauriel. Ordre dispersé et éparpillé. On ne sait plus trop où est le gros des troupes. Nous croisons alors un groupe de quatre garçons, lycéens à Mimard et à Saint-Cham’. En attendant « Â la récré où tout le monde va sortir », une conversation se noue avec eux. Centrée sur la police, mais pas que !

Extraits en vrac.

Les flics ils menacent de mort les gens, ils tirent au flashball à 20 mètres, ils confondent les bons citoyens et les casseurs. Nous [les lycéens] même si on brûle des poubelles quand on manifeste, on ne retourne pas des voitures et on ne casse pas des banques. Ils abusent, ils amènent 150 flics pour des lycéens. Hier [lundi 10] il y a eu des arrestations et des jeunes qui sont partis à l’hôpital pour des blessures dues aux matraques et aux balles de flashball. […]

Ils nous contrôlent et en profitent pour nous voler des cigarettes. Ils veulent limite nous mettre à terre, à 5 sur nous, même quand on fait rien. Mais quand y’a des gens à côté qui leur disent d’arrêter, ils le font pas. Du coup, quand on les voit on court, alors ils veulent nous arrêter. [...]

En plus, ils lancent des lacrymo n’importe comment. […]

Avec Sarkozy et Hollande, même s’ils étaient nuls, il n’y avait pas de guerre civile. Là , on se fait tous gazer pour rien. […]

Comment on fait si on arrête en France tout ceux qui manifestent ?! Faut pas affoler. On n’a plus le droit de liberté, il nous enlève le droit de liberté d’expression. Je suis pas président, je suis jeune, mais je comprends quand même quelques trucs. […]
Je soutiens toutes les personnes qui sont dans la galère.

10h : ça pue, on n’attend pas la récré. Les rues sont rouvertes à la circulation. Quelques ados font des tours du quartier. Rapidement stoppés par une union sacrée composée de nationaux, municipaux et bacqueux menant des contrôles d’identités à tout-va.
Fauriel résiste, une petite bande tient le blocage, un sit-in s’improvise.

Difficile de savoir alors où sont passés tou.te.s les autres… La stratégie policière d’intimidation/répression de la veille semble avoir porté ses fruits.

En attendant demain et Godot, vous pouvez écrire à comitesolidairesainte chez riseup.net pour témoigner d’éventuelles violences et interpellations. Le 07 73 30 59 27 (numéro du comité juridique en formation sur Sainté) reste ouvert.

Lundi 10 décembre :

7h30 : le proviseur de Mimard fait les 100 pas sur le parvis. Il presse les élèves et les invite à rentrer dans le lycée.

8h : Fauriel est bloqué. Derrière, côté rue Etienne Mimard, une pancarte « Non à la sélection, oui à l’éducation » est collée sur le portail d’accès au parking des profs. Une petite bande débordante de bonne humeur refait le match de samedi et harangue les autres élèves, plot de chantier en porte-voix !
Devant, il y a du monde. « Elèves debouts, état à genoux », « popolompompopopom », « macron démission », ça chante et ça s’ambiance. Chaque voiture est arrêtée et invitée à klaxonner pour exprimer son soutien et surtout décrocher son laisser-passer. Même chose pour les trams qui jouent de leur clochette et s’arrêtent face aux poubelles renversées sur les rails. La foule se régale.

9h : Honoré arrive en renfort. Un cortège se forme et se dirige devant Mimard. Le proviseur fait toujours les 100 pas mais, cette fois c’est pour éviter les quelques projectiles lancés.

9h30 : le cortège s’ébranle, traverse le quartier Saint-Jean et avance en direction de la Préf. Le plot de chantier sert maintenant de sono. Ça ricane, ça invente, c’est beau d’avoir 16 ans !

10h : une bande d’élèves se met à genoux, mains derrière la tête face à la ligne de flics protégeant la Préf. Hommage vibrant et furtif aux lycéens de Mantes-la-Jolie. La mobilité des derniers jours se retrouve à nouveau : demi-tour, on monte à l’Hôtel de ville.

C’est là que tout bascule puisqu’une dizaine de nationaux déguisés en CRS emboîtent le pas et balancent les premières lacrymo par dessus la foule. Les jeunes courent plus vite que le rythme des matraques qui résonnent sur les boucliers. 

10h30 : après les tirs de gaz, les 300 lycéens s’éparpillent dans les rues adjacentes à l’Hôtel de ville. Les keufs remontent la Grand’ rue, flashball au poing. Rue Michel Rondet, cinq flics ont la bonne idée de tirer une grenade lacrymo par-dessus un petit groupe de jeunes qui marchent tranquillement pour éviter l’affrontement. Ça pique les yeux des passants et des clients de Forum.

10h45 : place du peuple, trois voitures de la bac traversent le cortège (ou ce qu’il en reste) à 50 à l’heure. 2 bagnoles de la mumu les suivent. Une de la nationale également.

11h : square waldeck rousseau. Les bacqueux sortent de leurs véhicules en fous-furieux et tirent des balles en caoutchouc sur la foule : lycéen.ne.s et passants sont confondus dans les tirs. Le chef motive ses troupes « tire, tire, tire ! ».

Des voitures de police affluent de toute part et s’arrêtent à chaque capuche relevée. Pour rappel, il pleut et il fait 4°.

Si les tirs de flashball se faisaient dans le tas, les contrôles d’identités eux sont bien ciblés. Les mineurs en mini-bandes prennent cher, notamment celleux restées près du manège. Des coups de matraque sont distribués. Des fourgons arrivent par la rue Gambetta pour embarquer cette jeunesse un peu trop vibrante.

Le « cœur de ville » cher à Perdriau (escroc) est quadrillé : une bagnole de keufs tous les 50 mètres de Fourneyron aux Ursules.

SI VOUS AVEZ ETE TEMOIN D’INTERPELLATIONS ET/OU DE VIOLENCES POLICIÈRES, SI VOUS CHERCHEZ DES NOUVELLES D’UN.E PROCHE ARRÊTE.E, MERCI D’APPELEZ LE 07 73 30 59 27 (numéro du comité juridique stéphanois).

P.-S.

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