Le squat du 17 Rue de Bourgogne avait choisi d’héberger une partie des migrant-e-s expulsé-e-s en début de semaine, avant même la fin légale de la « trêve hivernale », des locaux attenant à l’école de travailleur/euses sociaux/ales. Depuis jeudi la police est venue à plusieurs reprises harceler ces personnes jusqu’à les contraindre à quitter les lieux. Rappelons que le squat n’est légalement expulsable qu’à partir du 05 avril, et que les « étrangers et étrangères » visées sont visiblement toutes et tous en situation régulière. Le prétexte fallacieux inventé par les pandores pour justifier leur pratiques ségrégationnistes est de ne permettre qu’aux personnes habitant juridiquement le lieux d’y rester : mise en œuvre étrange d’un tri sélectif aux relents vichystes, auxquels le climat contemporain nous a pourtant habitué.
Depuis la dernière intervention de vendredi matin, il apparaît que les propriétaires souhaitent condamner au moins une partie des locaux. Ils seraient à l’origine des pressions policières qui s’exercent sur le 17 Rue de Bourgogne. Les institutions publiques contactées ne manifestent, quoi de plus normal, que leur désintérêt et leur soi-disant impuissance...
CONTRE LEUR NETTOYAGE DE PRINTEMPS !!!
Soutenez le lieu qui a tenté de fournir des conditions de logement décentes à des « indésirables ». Une nouvelle intervention est prévue lundi matin contre les locaux. Passez vous renseigner sur les possibilités d’action et de solidarité.
REMETTONS LA FLICAILLE A SA PLACE !!!
Vendredi 18 février - 14h15
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