"Communiqué transmis à la présidence de l’Université Jean Monnet, à la presse écrite, aux médias radiophoniques et alternatifs
Le collectif étudiant bloqueur de Tréfilerie (le site Denis Papin y compris) affirme qu’il n’est pas contre le principe d’une assemblée générale organisée par lui-même et les autres étudiants sans que la direction de l’UJM ne puisse interférer dans ce processus. Cette AG doit bien entendu permettre les débats et les décisions prises suite à celle-ci doivent être respectées et mises en pratique.
Nous avons décidé qu’une AG pourrait être organisée uniquement sous les conditions suivantes :
un blocage et une occupation effective du site Tréfilerie (décision prise par l’AG du 15 novembre) pendant deux jours consécutifs, sans qu’aucun cours ne soit dispensé et/ou délocalisé dans les autres sites de l’université et sans menace d’intervention des forces de l’ordre
les modalités de l’occupation sont décidées par le collectif et ce dernier s’engage, pour faire preuve de sa bonne foi, à ce que les locaux ne soient plus occupés après minuit maximum. Ce laps de temps ainsi dégagé permet de mettre en place des activités, des débats, des échanges d’informations… bref, ce que les fermetures administratives ont empêché de mettre en place jusqu’à aujourd’hui.
l’AG doit se tenir à Tréfilerie et l’ensemble du personnel (agents, enseignants, chercheurs, titulaires et précaires) doit pouvoir venir s’exprimer et prendre position dans le mouvement et ce sans l’intervention de la présidence de l’UJM.
ce communiqué doit intégralement être diffusé par voie électronique à l’ensemble des étudiants et du personnel, diffusion que seule la présidence peut mettre en œuvre.
Si un de ces points, qui nous semblent tous raisonnables et viables, n’est pas mis en pratique, cela nous conduira à ne pas organiser d’AG et à continuer le mouvement tel quel. Cet état de fait serait évidemment regrettable pour tout le monde, d’autant plus que la situation actuelle est la conséquence directe du refus de l’administration de l’UJM de ne pas laisser se dérouler ce mouvement comme à l’accoutumée. "
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