Samedi 10 mars - 15h
L’Association Ripagérienne de Recherches Historiques propose :
A partir de documents d’archives publiques et privées, de témoignages,
RIVE DE GIER 1939 - 1945
une ville ouvrière dans la guerre
le samedi 10 mars 2012 à 15 heures
à la Ruche des Citoyens à Rive de Gier
Présentation par Michelle DESTOUR
ARRH, 43, rue Grange-Burlat, 42800 RIVE DE GIER,
permanence le jeudi de 14 à 16H.
Jeudi 15 mars – A partir de 14h : « Lutte pour la paix en Algérie » - Bourse du Travail - Saint-Étienne
L’Institut d’Histoire Sociale de la CGT 42 « Benoît Frachon », avec le Centre d’études et de documentation sur l’histoire du mouvement ouvrier dans la Loire (CEDMO), organise à l’occasion du cinquantième anniversaire du cessez-le-feu en Algérie (19 mars), une rencontre intitulée « Lutte pour la paix en Algérie dans le département ».
Cette journée débutera à 14h à la Bourse du Travail de Saint-Étienne avec l’évocation, par Pierre Gallon et Daniel Durand, de l’engagement syndical dans la Loire contre la guerre, la construction du mouvement unitaire pour la paix.
Pierre Gallon, ex-CFTC, a servi en Algérie. Il a rejoint ensuite la CGT et participé à la création du PSU. Daniel Durand est le président du CEDMO.
A partir de 15h30 : témoignages de syndicalistes, militants politiques et organisations de jeunesse.
17h - 18h : discussion
Jeudi 15 mars - 14h30 - Cinémathèque - Salle Robert Mazoyer
Projection « Les Castors de l’après-guerre » de Dominique Bauguil, 52 mn, 2011. En présence du réalisateur et des témoins interviewés.
- Les Castors de l’apres-guerre de Dominique Bauguil
Le « castor » est un mythe du début des années 50. Les premiers bâtisseurs à avoir adopté le nom du petit mammifère sont les autoconstructeurs des cottages sociaux.
La guerre (1939-1945), accentue la crise du logement qui sévit en France et en Europe. En réponse à cette crise, les « castors » s’organisent.
A Saint-Étienne lors du bombardement de 1944, 1100 bâtiments sont complétements détruits et plusieurs centaines plus ou moins endommagés.
Face à cette situation, Jean Berthouze se lance dans une opération « Castors » et entraîne avec lui cinquante quatre familles dans une aventure audacieuse.
Dans le cadre des 4e Rencontres autour des cinémas d’Afrique du 14 au 27 mars 2012 organisées par l’Association ligérienne « Regards sur les Cultures d’Afrique »
Au cinéma Le France
ICI ON NOIE LES ALGERIENS, 17 OCTOBRE 1961
Documentaire de Yasmina Adi - France (2011/1h30)
- ICI ON NOIE LES ALGERIENS
A l’appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mises en place au plus haut niveau de l’État.
OCTOBRE A PARIS
Documentaire de Jacques Panijel - France (1962, interdit, sortie : 2011/1h10)
- OCTOBRE A PARIS
Fait à chaud, dans la clandestinité, tourné dans les bidonvilles de Nanterre et Genevilliers, et dans le centre de torture de la Goutte d’Or, ce document exceptionnel est consacré à la manifestation des Algériens, du 17 octobre 1961 à Paris, et aux crimes policiers perpétrés lors des événements en faveur de l’indépendance de l’Algérie.
Vendredi 16 mars à 19h & Samedi 17 mars à 14h
SOMMES-NOUS REVENUS D’ALGERIE ?
Film français de Dominique Parret
Tarif unique : 5€.
- SOMMES NOUS REVENUS D’ALGERIE ?
Projection du film à l’occasion du 50e anniversaire des accords de Paix.
Ils sont 12 témoins, ils ont vécus là -bas deux années. Deux années pourquoi ? Pour qui ? Ils devaient pacifier, faire leur service militaire. Ils avaient 20 ans et la vie devant eux. Pour certains, elle s’est arrêtée là . Dans le quartier du Soleil où ils sont nés, ils ont joué, ils se sont affrontés au foot, à vélo ils ont parcouru les routes du département Loire, ils ont connu les filles qui deviendront leurs femmes plus tard. Ils ont aussi vécus les jours sombres de la guerre de 39/45, le bombardement de la ville de Saint-Étienne et leur quartier lamentablement mutilé par les bombes.
Leurs pères ont tous juré « plus jamais ça ! ». Dix ans plus tard pourtant ça recommencera, pas ici, non, mais là -bas... Alors, à un âge ou l’on pense qu’il est temps de dire, pour leurs enfants, pour ceux qui ont aujourd’hui 20 ans, ils ont voulu témoigner de ce qu’ils ont vécus. Non ce n’était pas de la pacification. Tous disent aussi, comment, dès leur arrivée, leur conscience politique ou leurs principes moraux ont été percutés de plein fouet par la réalité de la guerre. Tous, à des dates différentes, à Alger, Oran ou Constantine, en Kabylie ou en zone interdite près des deux frontières, entre 1955 et 1962, ils auront tout connu, traversé tout les événements de cette guerre.
Alors, les appelés d’Algérie se taisent. Ils se sont tus pendant cinquante ans. C’est ce qui rend ce film, venu du fond de leur silence, encore plus singulier, encore plus indispensable.
Dans le cadre du festival AVATARIUM #13
« WORKING CLASS HEROES »
Du 29 au 31 mars
SAMEDI 31 MARS A PARTIR DE 14H30 (ENTREE LIBRE)
Musée de la Mine - Saint-Étienne
Projection du documentaire « Longwy la Rouge » (26 minutes, 2004) d’Eric MOLODTZOFF qui revient vingt ans après sur le bilan des années de lutte, sur la difficulté d’organiser la mémoire en patrimoine, et d’occuper l’espace laissé vacant par les usines démolies. Le réalisateur sera présent et interviendra sur son travail de journaliste spécialisé sur les questions liées à « l’homme industriel ».
Intervention de Julian MISCHI, sociologue, spécialiste des classes populaires et du militantisme ouvrier. Il est l’auteur de « Servir la classe ouvrière. Sociabilités militantes au PCF » (PUR, 2010), un ouvrage consacré au mouvement communiste dans la région de Longwy et dans trois autres territoires. Il est également directeur de collection aux Editions Agone. A partir de recherches menées auprès des mineurs et sidérurgistes lorrains, il interviendra sur l’évolution de la place symbolique et physique des ouvriers dans la société française. Il décrira les processus qui ont entraîné l’éclatement et la fragilisation du groupe ouvrier.
Intervention du GREMMOS (Groupe d’Études et de Recherches sur les Mémoires du Monde Ouvrier Stéphanois), équipe pluridisciplinaire informelle comprenant archivistes, géographes, historiens et sociologues. Fondée en novembre 2007, il s’est donné pour objectif de sensibiliser les habitants du bassin stéphanois à l’intérêt de préserver les mémoires du monde ouvrier. En octobre 2011, après beaucoup de travail, les Presses universitaires de Saint-Étienne ont publié le premier livre soutenu par l’action du Gremmos : « 1948 : les mineurs stéphanois en grève. Des photographies de Léon Leponce à l’histoire ».
Une table ronde/débat sera proposée avec ces intervenants, le public mais également le groupe lorrain MUCKRAKERS, invité sur le festival et co-organisateur de cette conférence. Nous reviendrons ensemble sur les difficultés à organiser encore la lutte des ouvriers avec l’exemple de la vallée de la Fensch, où contrairement à Liège, on assiste à beaucoup de résignation et de passivité face aux annonces de fermetures d’usines.
Présence d’une délégation syndicale de sidérurgistes de la vallée de la Fensch qui seront présents pour expliquer leurs luttes passées et futures.
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