Jeudi dernier (13 juin) avait lieu le dernier procès concernant le mouvement de la loi travail, après un énième report. Quatre personnes étaient inculpées essentiellement pour des dégradations lors de manifestations - œufs de peinture ou tags. Le délibéré est tombé hier.
Le comité de soutien des inculpés du mouvement contre la loi Travail dans la Loire appelle à une Manifestation jeudi 7 mars 2019 à 11h30 devant la Bourse du Travail de Saint-Étienne suivi d’un rassemblement le même jour devant le TGI de Saint-Étienne à 13h.
Le jeudi 7 mars 2019 aura lieu au Tribunal de Grande Instance de Saint-Étienne, l’audience où nous serons jugé-es pour des faits en lien avec le mouvement contre la Loi Travail du printemps 2016. Nous sommes accusé-es de dégradations que nous aurions commises lors des manifestations de ce mouvement.
Si la Loi Travail a été adoptée à l’été 2016, la répression envers les personnes ayant participé aux protestations contre le texte au printemps continue en revanche à être d’actualité. Jeudi 13 septembre 2018, huit personnes sont convoquées au Tribunal de grande instance de Saint-Étienne (leur avocate va demander un report). On y revient avec des articles du Couac.
Printemps 2016 : de nombreuses manifestations festives, déterminées, rassemblent des centaines de personnes dans les rues de Sainté pour s’opposer à la loi travail et à son monde. Depuis, avec ses images de vidéosurveillance, ses GAV et ses convocations, la justice poursuit et condamne celles & ceux qu’elle identifie comme auteur-es d’actions. Nous vous proposons de se retrouver pour une soirée de soutien.
Huit personnes (pas moins !) seront jugées dans un nouveau procès le 13 septembre 2018 au TGI de Saint-Étienne, pour des faits reprochés lors de manifestations contre la loi travail du printemps 2016.
Une réunion publique est proposée pour en discuter, s’organiser pour réagir : jeudi 24 mai à 18h, à la Bourse du travail (salle 66).
Relaxé.e.s en première instance, la cour d’appel de Lyon a condamné mardi 16 janvier Nina, Jules et Yvan.
Entre les amendes, (1000 à 2000€ chacun.e), les indemnités pour le député Jean-Louis Gagnaire et le 13e mois pour les flics, illes devront verser au total plus de 6000€. Jules est en plus condamné pour rébellion à « un agent dépositaire de l’autorité publique » et écope de quatre mois de prison avec sursis.
Journée nationale interprofessionnelle et intersyndicale de grève et de manifestations :
ST ETIENNE : 10H30 Place Jules Ferry (Statue de la Liberté en dessous de Centre 2)
ROANNE : 10H30 Université Avenue de Paris
Tract diffusé lors de la manif du 19/10 à Saint-Étienne
Aujourd’hui, en 2017, à compétences et qualifications égales, les femmes gagnent en moyenne un quart de moins que les hommes. Le système de valeurs patriarcales fait que des métiers, occupés majoritairement par des femmes, tels que le ménage, l’aide à la personne, l’éducation des enfants, et les activités associatives et culturelles (notamment les contrats aidés) ne sont pas reconnus comme des emplois produisant une valeur économique et sociale importante.
Face à l’ampleur des attaques du gouvernement contre le droit du travail, contre les classes sociales les moins aisées ou encore contre les services publics, les syndicats et le Front social appellent à une journée de mobilisation le mardi 10 octobre.
Il y a un an, notre camarade Martin était condamné suite à son engagement contre la loi Travail. Le tout pour des faits de « violence sur force de l’ordre », il aurait blessé 7 policiers en moins d’une minute ! Ce dernier a décidé de faire appel !
Le lundi 9 octobre 2017 aura lieu son procès en appel à la Cour d’appel de Lyon :
appel à se rassembler pour le soutenir et à une soirée de soutien à la caisse de solidarité
Il y a un an, Martin, un camarade stéphanois était condamné à 8 mois de prison avec sursis, 3850 € d’indemnités aux « victimes » et 5 ans d’inscription au casier judiciaire n°2 (soit 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique) suite à son engagement contre la loi Travail. Ce dernier a décidé de faire appel . Un nouveau procès se tiendra donc Lundi 9 octobre à Lyon.
Avec la journée d’action du 12 septembre, les salarié-es, les retraité-es, les jeunes et privé-es d’emploi ont réaffirmé leur exigence pour un droit du travail porteur de justice sociale et de progrès. Elles et ils ont refusé des ordonnances ringardes inspirées par les exigences du Medef depuis des décennies ; exigences qui n’ont jamais éradiqué le chômage et la précarité.
Aussi nous appelons l’ensemble des salarié-es, retraité-es, jeunes et privé-es d’emploi à manifester et à se mettre en grève massivement le 21 septembre, veille du passage des ordonnances en conseil des ministres, pour obtenir leurs retraits.
C’est sous le soleil frais de ce début d’automne que la mobilisation contre les ordonnances Macron s’annonce, elle, très très chaude.
Environ 3500 personnes dans les rues de Saint Etienne, des manifs aussi à Roanne et Le Puy en Velay, une assemblée de lutte en fin d’après-midi à la bourse du travail... On ne lâche rien !
Macron a décidé de détruire encore un peu plus le code du travail. Les syndicats ont décidé de réagir en appelant à une manifestation et une grève interprofessionnelles le 12 septembre, tout comme le Front social. À Sainté, une manifestation partira de la Bourse du Travail à 10h30.